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Festival Super Mon Amour !, L’Olympic, 6 avril 2011 à20h30

Rois de l’underground !

Publié le 31 mars 2011

Vincent Hallereau

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Pour la première fois àNantes, "l’agence d’épopée musicale" Super ! achemine son festival Super Mon Amour !, quatrième du nom, àL’Olympic, pour le bonheur de tous. Cette agence a fière allure àl’instar des groupes, plutôt underground mais àla reconnaissance grandissante, qu’elle promeut sur scène depuis déjàquelques années. Que dire d’une agence qui compte Animal Collective, Bon Iver, Wavves, Ariel Pink Haunted Grafiti, Cut Copy, Mum dans ses rangs ?

C’est donc en toute confiance que l’on peut se rendre, mercredi 6 avril 2011, du côté de la place Jean Macé, pour assister aux performances toujours endiablées de l’électronicien fou de Baltimore Dan Deacon. Ce musicien est une sorte d’Aphex Twin festif et joyeux, qui compte déjà un chef-d’œuvre dans sa pléthorique discographie le fabuleux Bromst. Une sorte de course folle musicale, où se côtoie de vieux synthés analogiques, des pianos, des glockenspiels, dans un assemblage sonore compact qui nous fait vivre de vrais sprints soniques. Il vient même de séduire le maître Francis Ford Coppola, puisqu’il composera la bande originale de son prochain film Twixt Now And Sunrise.

Auparavant, nous aurons droit aux deux récentes signatures des labels atypiques et mythiques, Kompakt l’allemand et Anticon le californien. Le premier vient de permettre son envol à Rainbow Arabia, avec la sortie fin février de leur premier album : Boys and Diamonds. Ce jeune couple de la West Coast, bidouilleur électronico-ethnique, allie des envolées électroniques aux cahots de percussions dévastatrices. S’il ne faut qu’un titre pour vous convaincre se sera Without You, à l’efficacité redoutable avec ses rythmes "africanisants", ses nappes de synthé, et sa voix féminine à la fois incantatoire et mutine.

Anticon quand à lui accueille, depuis 2010, Will Wiesenfeld, jeune californien caché sous le nom de Baths. Avec son premier album, Cerulean, il propose un abstract-pop-hip-hop entêtant, aux basses et beats puissants, mais avec une pointe de mélancolie et de tendresse, comme sur le titre Animals et ses chœurs d’enfants. A écouter absolument !

Amateurs de découverte sonique, à l’esprit défricheur, ce festival est fait pour vous. L’énergie, la jeunesse, la fougue, l’expérimentation seront de mise, et souhaitons que l’underground ne soit plus leur terrain de jeu pour trop longtemps.

Vincent Hallereau

Festival La Semaine Tout Courts 2011

Le court-métrage version anima, web et pastiche

Publié le 31 mars 2011

Caroline Dubois

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Entre le Pôle étudiant et La Scène Michelet, le court-métrage est àl’honneur pour cette quatrième édition de La Semaine Tout Courts, organisée par l’association Unividéo. Rendez-vous du 4 au 7 avril.

Place aux courts-métrages, du 4 au 7 avril, pour le festival La Semaine Tout Courts, orchestré par l’association Unividéo. Durant toute cette semaine, des courts-métrage d’étudiants de la France entière seront diffusés et mis en avant lors de soirées thématiques.

Unividéo

Pour sa quatrième édition, La Semaine Tout Courts met l’accent sur trois thèmes, pour trois soirées thématiques autour des courts issus du web, les courts d’animation et les parodies.

Courts sur le web. Lancement des festivités lundi 4 avril, à 20h30, sur le campus Tertre, au Pôle étudiant. À voir, le meilleur des courts-métrages dénichés sur le web en présence du comédien et humoriste Nilson José.

Anima’courts. Mardi 5 avril, 20h30, à La Scène Michelet, soirée consacrée aux courts d’animations et leurs performances techniques qui en surprennent plus d’un. Un blindtest est prévu sur le thème des bandes originales de films, animé par DJ Frenzy.

Pastiche un jour, pastiche tout court. Un apéro bio sera offert par l’association Les éveillés, à l’occasion du festival Ecolo’tidien, mercredi 6 avril, dès 19h, à La Scène Michelet. Et de poursuivre par la diffusion des courts parodiques, suivi d’un remix de B.O. de films par DJ Catkin.

La Semaine Tout Courts ne peut alors se clôturer sans l’incontournable soirée Courts en Fac. En place depuis treize ans, le concours de jeunes cinéastes en herbe a donné naissance, en 2008, au projet La Semaine Tout Courts : des courts-métrages sur toute une semaine, pour plus de plaisir et d’échange.

Rendez-vous donc jeudi 7 avril, dès 20h30, à La Scène Michelet pour une nouvelle édition avec toujours le prix du jury et du public. La soirée se clôturera en musique avec le quatuor Lulu la Nantaise, qui revisite les B.O. de films.

Entrée libre, sauf pour la soirée Courts en Fac, à 3 €.

Infos

-  Association Unividéo

8ème Marathon photo : Nantes, Sarrebruck et Tbilissi

Marathon photo : 24 heures de créativité et d’interculturalité

Publié le 29 mars 2011

Nadja Altpeter

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Envie de participer àun marathon, mais pas trop sportif ? Cela risque d’être compliqué. Sauf…si on se lance dans la découverte d’un marathon pas comme les autres. Un marathon qui n’exige ni sortir ses baskets, ni son vieux jogging, mais plein d’idées et de créativité. Alors rendez-vous le 16 avril 2011 à12h00 Place du Commerce.

C’est la huitième fois que l’Association pour l’Education Visuelle (l’Ev) organise son « marathon photo » à Nantes. Cette fois-ci, il s’agit d’une version carrément inédite et interculturelle, grâce à une collaboration avec des associations jumelles de l’Ev à Sarrebruck (Allemagne) et à Tbilissi (Géorgie). La participation à Nantes est possible avec n’importe quel type d’appareil photo (numérique, argentique, téléphone portable…).

Pendant 24 heures, les participants des trois villes réaliseront simultanément les mêmes 24 thèmes. Mais comment vont-ils illustrer leurs idées ? C’est bien là le but de ce voyage interculturel qui permettra, pour la troisième année consécutive, de « croiser les regards » entre les différents participants et d’apprendre à regarder sa ville autrement.

A noter : Le gagnant du marathon photo de Nantes partira avec une délégation nantaise à Sarrebruck à l’occasion du festival des arts de la scène, Perspectives (début mai 2011).

-  Infos : départ samedi 16 avril 2011 à 12h00 Place du Commerce. Inscription sur place possible. Pré-inscription et plus d’informations sur www.lev-nantes.org

Pôle Poésie

Charles Pennequin : un poète performeur au Pôle étudiant

Publié le 29 mars 2011

Caroline Dubois

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Poésie et performance au Pôle étudiant ce mardi 29 mars, avec Charles Pennequin, poète membre du collectif Armée noire.

Poète, dessinateur et vidéaste, Charles Pennequin assure le spectacle, ce mardi 29 mars, de 12h30 à 13h30, au Pôle étudiant, sur le campus Tertre, pour le dernier Pôle Poésie de la saison. Une performance poétique, animée par Aurélie Loiseleur, maître de conférences, et suivie d’une présentation du collectif Armée noire.

Charles Pennequin

Charles Pennequin, c’est un style : un phrasé vigoureux entre performance et improvisation pour une poésie contemporaine et vivante. En résumé ? Un performeur.

Une poésie à regarder mais aussi à écouter en direct sur Prun’ (92 FM), radio associative qu’on ne présente plus. Une retransmission de la lecture-rencontre est prévue de 12h à 14h, depuis le Pôle étudiant.

Charles Pennequin, c’est également le collectif Armée noire. Un groupe d’artistes multiformes, qui allie performances, lectures et autres interventions impromptues. Objectif : "remuer les consciences" et donner la parole à tous ceux qui en sont privés. En résidence à la Maison de la Poésie de Nantes, du 28 au 31 mars, le collectif Armée noire est représenté par quatre de ses agitateurs : Antoine Boute, Quentin Faucompré, Cécile Richard et Charles Pennequin. L’occasion, pour eux, de déambuler dans la ville et de produire une gazette à tirage unique, conçue avec la population rencontrée.

Une exposition "Collectif Armée noire" a vu le jour et rassemble textes, dessins, photos, vidéos et notamment un journal mural composé de cinq planches grand format. Des œuvres visibles jusqu’au 31 mars, à la BU Lettres de l’Université et au Pôle étudiant.

Enfin, pour un état des lieux de cette résidence, rendez-vous au Pannonica, le jeudi 31 mars, à 19h30. De nouvelles lectures et performances sont prévues par cette "armée de poètes".

-  La Maison de la Poésie de Nantes

-  L’université de Nantes, organisatrice de Pôle Poésie en partenariat avec la Maison de la Poésie de Nantes.

REGARDS CROISES

« Je peux payer par chèque ?  »

Publié le 25 mars 2011

Sandra Schmitz

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En Allemagne, pourtant pays proche de la France, le chèque n’est pas un moyen de paiement usuel. Jamais aux caisses des supermarchés allemands je n’entend la question : "Je peux payer par chèque ?". Confrontée aux habitudes françaises, je me suis parfois retrouvée face àdes situations atypiques...

Imaginez le scénario suivant :

Midi et demi, un supermarché en centre ville de Nantes rempli de monde. J’ai un petit creux et je suis à la recherche d’un sandwich. Les queues devant les caisses sont immenses mais, tout le monde attend patiemment son tour. Après une dizaine de minutes, je patiente devant une dernière cliente pour enfin pouvoir profiter de ma pause du midi bien méritée ! Impatiente, je crois m’en être sortie quand arrive l’incident suivant. La cliente range en toute tranquillité ses achats et pose cette fameuse question : « Je peux payer par chèque ? ». Pour seulement six euros, je trouve ça bizarre. Mais suite à l’accord de la caissière, elle commence à chercher le chéquier dans son sac.

Pendant que le temps passe, je pense à la chanson de Camille « Le sac des filles ». Après avoir fouillé tous les coins de son sac et écarté la possibilité d’avoir oublié le chéquier à la maison, elle le trouve et commence à le remplir. Alors que la pression commence à monter, j’entends la douce voix de la caissière « Prenez votre temps, Madame. » Car, ce qu’elle sait mais ce que j’ignore à ce moment là, c’est que la petite machine pour le remplissage électronique des chèques prendra encore un sacré temps : avec un mouvement avant-arrière répété, on a l’impression qu’il s’agit d’un rituel d’un autre monde.

Impressionnée par la tranquillité des gens : ici on prend son temps et on accepte que les autres fassent pareil, j’en oublie ma hâte. Je réfléchis à cette situation et me demande pourquoi elle me rend tellement agitée. Socialisée en Allemagne, j’ai « appris » qu’il est impoli de ne pas se précipiter et de faire attendre les autres. Je me retrouvais confrontée à un « malentendu interculturel » : j’ai analysé cette situation avec mes automatismes allemands. J’en ai donc conclu que les français étaient incroyablement malpolis de ne pas se dépêcher.

Quant au chèque, il reste pour moi le symbole du respect et du calme qui me rappelle chaque fois les différences de mentalité entre l’Allemagne et la France. Entre-temps, j’ai adopté l’habitude de prendre tout mon temps et de le laisser aux autres. Seulement, je crois qu’il me manque encore un pas essentiel pour réussir définitivement mon intégration : posséder une pochette pour mon chéquier.

Sandra Schmitz

-  le projet Regards croisés

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