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La culture musicale et artistique africaine a rendez-vous àla Barakason

Publié le 18 février 2006

Pauline Caboche


Cet événement donne àchacun l’opportunité de pénétrer dans un univers aux couleurs et àla culture malgré tout méconnue. Yeleen àla Barakason donne àvoir la culture musicale et artistique de l’Afrique de l’Ouest, et plus particulièrement celle du Burkina Faso pour sensibiliser un large public.

Organisé par l’association le Bocal Production et plus particulièrement par quatre étudiants en communication à l’Université de Nantes, Yeleen à la Barakason est une manifestation qui offre au public nantais une programmation placée sous le thème de l’exotisme :

Samedi 4 mars

-  A partir de 16h30 (durée 1h) : Conte Amadou Sanfo nous conte sa première histoire en 1985 : « La route du désert ». Un conte aux couleurs de Bobo Dioulasso (Burkina Faso) où se mêle humour et tendresse.

-  A partir de 18h (durée 1h) : Conte Voyage sous l’arbre de la palabre avec Moise Ahui originaire de Jacqueville, petit village de pêcheurs au Sud Ouest d’Abidjan (Côte d’Ivoire).

-  A partir de 20h : Concert (Musique du monde) Le groupe Amadou et Saramaya nous fera découvrir la « wassa music », un style musical qui leur est propre, composé de rythmes africains et occidentaux. Plus d’infos sur : http:/amadouetsaramaya.free.fr

-  Concert (Reggae/Ragga) Keefaz accompagné d’Adrien du collectif I and I Riddim. Plus d’infos sur : www.keefaz.com

-  Sound systems (Reggae/Ragga) Open Mic. De nombreux sound systems auront lieu pour animer la fin de soirée jusqu’à 1h du matin.

De plus une exposition permanente et un atelier d’initiation au batik seront ouverts au public pendant toute la durée de la manifestation.

-  Exposition permanente Seront exposées des peintures réalisées par quinze enfants du centre social et culturel Djéliya à Bobo-Dioulasso.

-  Atelier d’initiation au Batik (peinture sur tissus) Découverte de la pratique de l’exercice au batik ( Qui est la création de motifs à partir de cire et de peinture ) avec des démonstrations présentées par Lamine Maiga de Bobo Dioulasso.

Pour plus d’informations : www.yeleen-nantes.com / www.barakason.com

Le Conseil Régional des Jeunes, une assemblée innovante pour une jeunesse représentée

Publié le 14 février 2006

Pauline Caboche


Le Conseil Régional des Pays de la Loire lance un appel àtous les jeunes ligériens, entre 15 et 30 ans àdéposer leur candidature pour la constitution du nouveau Conseil Régional des Jeunes.

Face au constat décevant d’une jeunesse trop peu représentée et entendue, le Conseil Régional des Pays de la Loire propose "un espace de confrontations et d’échanges, garantissant l’écoute des réflexions et des initiatives des jeunes ligériens trop souvent négligés" selon les propos de Chloé le Bail, conseillère régionale et 2ème vice présidente de la commission culture, sports et loisirs.

Cette initiative offre l’opportunité aux jeunes de participer et d’agir sur le territoire régional ou et devenir ainsi des acteurs à part entière de la vie démocratique. Le Conseil Régional des jeunes est une assemblée innovante à plus d’un titre. Sa composition en fait un outil tout à fait original puisque le CRJ sera représentatif de toutes les jeunesses. Ainsi siègeront des apprentis et lycéens notamment, mais aussi des demandeurs d’emplois, des salariés, des jeunes associatifs, des politiques et des jeunes syndiqués.

L’assemblée des 108 conseillers à parité d’hommes et de femmes pourra engager des réflexions sur tous les domaines de compétences de la région (le sport, la culture, les transports, l’économie...) faire des propositions et conduire des projets. Les travaux seront menés au sein de commissions dont les thématiques auront été préalablement définies par les jeunes conseillers lors de la première assemblée qui se tiendra le 1er avril dans l’hémicycle du Conseil Régional. « Ce ne sera pas un conseil gadget comme il en existe ailleurs » tient à souligner Chloé Le Bail, mais bien un véritable outil qui sera écouté attentivement par le Conseil Régional.

En moins de trois semaines, plus de 200 candidatures ont d’ores et déjà été déposés. « Si l’on a beaucoup de candidats, cela voudra dire qu’il existe un réel besoin d’écoute et que les jeunes sont intéressés par l’action publique » tient à préciser Chloé Le Bail. La date limite de candidature est fixée au 6 mars 2006.

Pauline CABOCHE

Informations et envoi de votre candidature : www.paysdelaloire.fr

L’ospite, spectacle inspiré de Pasolini, au Lieu Unique

Publié le 9 février 2006

Gael Montandon


Pasolini àl’honneur au Lieu Unique : la compagnie italienne Motus joue « L’ospite  » (prononcez « l’ospité  ») les 15 et 16 février, spectacle directement inspiré de « Théorème  », film et roman de Pier Paolo Pasolini.

La scène est un plateau métallique, les images vidéo se déclinent sur trois écrans, et le spectacle, en italien, est surtitré en français ; à cela s’ajoute le soin particulier apporté à la diffusion de la musique dans la salle : à n’en pas douter, L’ospite s’annonce comme un spectacle à l’esthétique très soignée. Mêlant musique, théâtre et vidéo, la compagnie Motus a en effet voulu monter un spectacle reprenant la construction du roman Théorème de Pasolini. Tout comme l’œuvre du célèbre romancier et cinéaste italien, L’ospite explore la figure de l’hôte, étranger qui fait irruption dans la vie d’une famille bourgeoise, marque profondément chacun des membres de la famille, et repart ensuite, les laissant à leur désespoir. La compagnie italienne s’intéresse aussi au contenu politique du film et roman de Pasolini, et, pour elle, le cri d’alarme de Pasolini sur l’état de l’Italie à la fin des années 60 se vérifie encore aujourd’hui. C’est un donc un théâtre aussi exigeant au niveau du contenu que de la forme que nous présente Motus avec L’ospite.

Gaël MONTANDON

Poésie, documentaires audio, fictions radiophoniques, un avant goà»t du Festival [Sonor]

Publié le 29 janvier 2006

Pascal Couffin


Un avant-goà»t du festival [Sonor], Documentaires audio, fictions radiophoniques, poésie sonore... est proposé par l’association Histoire d’Ondes. A voir et écouter sans modération.

L’université de Nantes offre une carte-blanche au festival [Sonor], festival des écoutes radiophoniques proposé par l’association par Histoire d’Ondes, à Nantes du 8 au 12 mars 2006.

Fictions, reportages, documentaires, créations sonores, archives... une sélection faite par Histoires d’Ondes et destinée à vous chatouiller agréablement les oreilles pour vous faire patienter avant le festival [Sonor]. L’idée de la création de ce festival est née d’interrogations et de constats : qui connaît véritablement le travail des radios associatives et des web radios ? Comment montrer, valoriser l’effervescence, la richesse de leur production ? C’est pour tenter de répondre à ces interrogations (et à bien d’autres), qu’est née l’idée de [sonor], sous l’impulsion de praticien(ne)s du son et de la radio (bénévoles, salariés, artistes, étudiants ou encore journalistes...) réunis au sein de l’association Histoires d’Ondes. Pendant 6 jours, [sonor] investira la métropole nantaise et tirera l’oreille du public vers la diffusion d’objets sonores dans des conditions d’écoute diversifiées (collectives, individuelles, insolites...)

Plus d’infos sur Histoires d’Ondes

Plus d’infos sur le Festival Sonor

Occident, pièce noire et « Ã©légante  » au Lieu Unique

Publié le 14 janvier 2006

Gael Montandon


Du 31 janvier au 3 février, le Lieu Unique accueille la création d’Occident, spectacle écrit par Rémi De Vos et mis en scène par Hervé Guilloteau. Afin d’éclairer cette pièce sombre, voici un petit avant-goà»t issu d’une rencontre avec le metteur en scène.

C’est Elle et c’est Lui. Ils vivent une histoire d’amour essoufflée. Lui passe chacune de ses soirées au bar avec son pote Mohamed, et rentre ivre. A Elle il raconte sa soirée, récit indéfiniment répété, sans cesse pitoyable, toujours noyé d’insultes. Ce couple à bout de souffle, ces êtres qui n’ont pour noms que des pronoms, sont la métaphore d’un Occident (d’où le titre) qui est lui-même à bout de souffle, qui se cherche sans se trouver. Les insultes que ne cessent de s’échanger les personnages participent aussi de cet échec de la communication : au-delà de la violence, au-delà de la vulgarité, c’est la vacuité du langage et du monde qu’a voulu souligner Rémi De Vos, c’est l’échec de la relation humaine. Pièce noire, donc, de l’aveu même d’H.Guilloteau . Ce pessimisme n’exclut cependant pas l’humour, un humour noir (lui aussi), un humour lourd, l’humour des désespérés, de ceux qui rient pour ne pas pleurer. Mais, comme il y a toujours un tout petit bout d’espoir bien caché, même là où l’on n’espère plus, Hervé Guilloteau reconnaît toutefois à ce spectacle une « certain élégance », créée d’abord par les personnages, dans l’atmosphère qui se dégage de la pièce, ensuite (et en conséquence), dans le huis clos qui en naît et qui fait que le spectateur se sent au chaud.

Dans leur précédent spectacle (Ma petite jeune fille, 2005), Rémi De Vos et Hervé Guilloteau avaient étroitement collaboré, dans l’écriture comme dans la mise en scène. Pour Occident, au contraire, chacun a travaillé séparément. Cela n’a pas exclu les discussions entre l’auteur et le metteur en scène, mais chacun s’est tenu à l’écart du travail de l’autre et a ainsi respecté sa liberté artistique.

Gaël Montandon

Infos pratiques : Création du spectacle le 6 janvier à Onyx/La Carrière (Saint-Herblain), puis au Lieu Unique du 31 janvier au 3 février. Le texte d’Occident paraît en 2006 chez Actes Sud - Papiers.

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