
SOCIÉTÉ
Nantes, la nuit
Reportages curieux et noctambules
Nantes, la nuit. Un projet journalistique qui met en lumière la vie nocturne nantaise. De l’aube au crépuscule, réalisés lors du samedi 28 juin, découvrez six reportages singuliers sur les multiples facettes de la ville.
L’été venu, elle devient voyageuse. Souvent, elle est joyeuse, turbulente et partageuse. Parfois bipolaire ou en colère, elle revendique des personnalités multiples. Chaque jour, des centaines de milliers de pieds foulent ses pavés. Et quand vient le crépuscule, elle est toujours pleine de vie. Nantes, la nuit.
Il y a quelques mois, cette vitalité urbaine pique au vif la curiosité des rédacteurs du magazine. Inspirée par des expériences comme Promenade nocturne à Marseille et face à l’engouement pour le sujet, une décision est prise : le samedi 28 juin, Fragil couvrira Nantes à travers des reportages originaux et noctambules.
L’œil vif dans les recoins de la ville
la création se doit d'aller droit au but, d'être courte et percutante
Cette expérience est l’occasion de s’essayer à des formats courts et interactifs. Pourquoi s’encombrer d’un gros appareil photo quand l’on peut se servir de son smartphone et publier en un clin d’œil sur les réseaux sociaux ? Vine, Instagram, Twitter... Ces nouveaux médias apportent un autre challenge au reportage : la création se doit d’aller droit au but, d’être courte et percutante. À la manière du mouvement alternatif brésilien Midia Ninja, cette forme de direct permet d’innover, que chacun puisse s’exprimer et faire média, autrement.
Le soir venu, six reportages sont réalisés. Six visions singulières d’une ville qui ne dort jamais vraiment.
Promenades curieuses et noctambules. Vers 22h00, le soleil se couche. Claire, Hugo et Nicolas en profitent pour aller déambuler dans les rues du centre-ville. De l’effervescent quartier Bouffay à la fameuse rue du Maréchal Joffre, en passant par la Tour de Bretagne et son nid haut-perché, découvrez une balade dans le cœur de la ville, quelques heures avant une pluie torrentielle.
Ils vous baladent. On n’y fait pas vraiment attention. Et pourtant, ils rythment nos vies quotidiennes. Ester et Maxime ont choisis de s’y intéresser de plus près. Taxis, chauffeurs de bus, de tramways, contrôleurs... Focus sur quelques unes de ces personnes qui nous permettent chaque jour de faire un bout de chemin à travers les rues de Nantes.
La nuit, tous les murs (ne) sont (pas) gris. Des bruits de bombes au Kärcher des employés municipaux, le street art déchaîne les passions. Autorisé ou illégal, il orne les façades et autres structures urbaines depuis des dizaines d’années. Cette nuit du 28 juin, bien après minuit, quatre rédacteurs du magazine partent à la rencontre d’un de ces nombreux graffeurs nantais.
Au crépuscule, la nature s’éveille... L’empreinte sonore nantaise n’est pas faite que d’un brouhaha de voitures, de voix et de bruits de pas. Elle n’est pas qu’humaine, elle peut-être aussi animale et végétale. À travers ce reportage, partez avec Alice et Benoît à la découverte de la nature ligérienne.
Détour à la Halte de nuit 44. Un coup de sonnette, puis quelques heures de repos bien méritées. Tous les soirs, jusqu’à 7h00 du matin, la Halte de Nuit - gérée par l’association Les Eaux Vives - ouvre ses portes aux personnes sans domicile ou refusant l’hébergement d’urgence. Un reportage réalisé par Nicolas et Benoît.
Une soirée au Gigg’s Irish Pub. Depuis quelques semaines, une ambiance anglo-saxonne imprègne la Place Saint-Pierre. Ce soir-là, le nouveau bar irlandais - tenu par Dan et Antoine - reste relativement calme. Du crépuscule jusqu’à la fermeture, Julien y traîne ses baskets pour un sixième et dernier reportage.
La rédaction de Fragil
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