Numéro 3 - Printemps 2006


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Au sommaire


-  Social : l’emploi culturel délaissé
-  Dossier : les radios associatives
-  Disquaires : Indé pendant longtemps
-  Le documentaire : une vision du réel
-  Scène : L’esprit chap’


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Edito

Une biennale d’architecture et d’art contemporain s’ouvrira sur les bords de l’estuaire en 2007. La manifestation qui devrait coûter la bagatelle d’au moins 7 millions d’euros aux communes participantes, contribuera à faire résonner l’agglomération Nantes St-Nazaire à l’international. La ville, comme d’autres à travers le monde, se lance dans une course au « branding », la culture devenant outil de communication.

Une nécessité légitime mais ce projet d’envergure suscite cependant crispations et inquiétudes. Même si la crème des artistes contemporains est appelée au berceau de la Biennale, il est souhaitable d’associer de nouveaux acteurs locaux. Artistes, créateurs, associations regorgent d’idées neuves et aspirent eux aussi à forger une vraie « ville d’innovation culturelle ».

Mais l’incompréhension est de mise lorsque l’on voit le renchérissement des aides accordées à de grosses structures pour des événements de taille toujours plus importante. Quid du soutien aux nouvelles formes d’expressions et d’expérimentations ? Favoriser l’émergence culturelle est primordiale si l’on veut de nouvelles manifestations magnifiques, populaires, et médiatiques dans quelques années.

Des passionnés s’engagent ainsi au quotidien à 200% pour animer leurs associations et proposer de nouvelles formes culturelles. Souvent aidées financièrement par les collectivités locales et loin de voir en elles de simples tiroirs caisse, elles recherchent cependant au plus vite une reconnaissance des institutions. Avec le sentiment de n’être pas suffisamment écouté, ces acteurs locaux se structurent, se regroupent et mutualisent leurs expériences et leurs moyens pour être plus fort et se faire entendre. Axé sur l’émergence, Fragil poursuit donc l’objectif de les présenter, ce numéro tente de les valoriser.

Pauline ANDRÉ & Pascal COUFFIN