Live-report
Le cri libérateur : le retour d’Aaron sur la scène nantaise
Le groupe à l’origine du célèbre morceau « U-turn (Lili)  », et plus récemment de « Blouson noir  », fait son grand retour ce mercredi 10 février 2016 sur la scène de la salle Maxi de Stereolux afin de nous présenter son nouvel album « We Cut The Night  » sorti en septembre 2015. Fragil, présent pour ce rendez-vous immanquable, s’est mêlé à la foule pour un concert riche en surprises.
C’est une salle affichant complet que Fragil retrouve ce mercredi 10 février. Plus de doute, l’impatience est là. C’est le grand soir : Aaron lance sa tournée et nous fait l’honneur d’être présent à Nantes ce soir.
Un début de concert sobre pour un modeste personnage
Le groupe arrive et se place discrètement sur la scène de la salle Maxi. Première chanson : Magnetic Road. Peu d’artifice, l’ambiance intimiste s’installe rapidement entre le groupe et son public, ce qui permet de percevoir distinctement la voix du chanteur Simon Buret. Quelques minutes plus tard, les premières notes d’Onassis sont accueillies avec un engouement certain par les acclamations de la foule. Ce nouveau morceau connu de tous est déjà accompagné par le chant du public. Le concert monte en crescendo, le public est pris par l’atmosphère de la salle et du concert livré par Aaron.
Nous sommes uniques, fleuris et chapeautés
Au cours de la soirée, Simon Buret nous raconte l’histoire de Ride On, nouveau morceau de We Cut The Night. Sur le ton de l’humour, le chanteur nous transmet ce message qui lui tient évidemment à cœur : l’importance d’être unique, de ne pas faire comme tout le monde sans porter d’attention aux jugements des autres. « Nous sommes uniques, fleuris et chapeautés » déclare-t-il.
O Song nous surprend : toujours sans grand artifice, le groupe est simplement accompagné de lasers lors des refrains de la chanson, qui se transforme alors en quelque chose de magnifique et d’étonnant.
Le fameux cri libérateur
Après avoir livré plusieurs de ses plus beaux titres, le groupe continue dans sa lancée. Simon Buret et Olivier Coursier se rapprochent du public afin de briser toute barrière et nous offrent U-Turn (Lili), popularisé par la BO du film Je vais bien, ne t’en fais pas. Fragil est conquis : l’atmosphère est légère et le concert semble passer trop vite.
Le cri libérateur, celui que l'on a envie de pousser lorsque l'on est heureux mais que l'on n'ose pas exprimer
Simon Buret propose de séparer la salle en deux afin de mesurer l’échelle de nos cris. Le cri libérateur, celui que l’on a envie de pousser lorsque l’on est heureux mais que l’on n’ose pas exprimer. Pour Aaron, c’est le moment, et nous nous prêtons donc au jeu en compagnie du public.
La fin du concert s’annonce puisque le rappel arrive déjà. Comme nous l’attendions, les premières notes de Blouson Noir se font entendre : la célèbre chanson du dernier album est déjà plébiscitée par l’ensemble du public. Ce concert est une surprise jusqu’au dernier morceau. Le groupe livre Mister K dans une version acoustique pour laquelle Simon Buret délaisse son micro, seulement éclairé par les lumières de la salle : l’instant est incroyable.
Texte : Coralie Fétrot
Photos : Antoine Galtier
Bloc-Notes
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