Education et médias
Pascal, le grand fake
Dans une société dont on ne cesse de blâmer les jeunes « en mal de repères  », la pérennisation des programmes éducatifs à la télévision inquiète les véritables professionnels. Le « docu-réalité  » "Pascal le grand frère" propose ainsi aux spectateurs une vision altérée et naïve de réalités adolescentes autrement plus complexes. Elsa Gambin, éducatrice spécialisée à Nantes, décrypte (et dézingue) le programme. Carte blanche.
Je suis fatiguée. Fatiguée qu’au bout de 10 ans, Pascal le grand frère continue à propager cette vision faussée et hystérique du métier d’éducateur, du travail social et des problématiques adolescentes. Agacée de lire partout que le jeune homme est « éducateur ». Éducateur de quoi ? Un professeur est un éducateur. Éducateur canin ? Éducateur PJJ1 ? Éducateur spécialisé (si, si Pascal, ça existe !) ? Non, une fois pour toutes, le jeune homme est éducateur sportif et animateur socio-culturel. Il utilise uniquement les codes du sport et de grossières ficelles pour prétendre à l’apaisement de familles en réelle difficulté avec leur adolescent.
Excitation garantie
Pascal le grand frère, je l’ai découvert dès ses débuts sur TF1, alors éducatrice spécialisée en ITEP (Institut thérapeutique éducatif et pédagogique), entourée d’adolescents survoltés aux prises avec des histoires de vie chaotiques et des symptômes chronophages. Les méthodes de Pascal, c’était l’excitation garantie pour ces jeunes en souffrance. Je les observais regarder cette émission avec une sorte de fascination répulsive et jubilatoire. Insulter le jeune de l’émission, qu’ils trouvaient odieux (sans s’avouer certaines de leurs attitudes communes), encenser Pascal, sa carrure et sa pseudo autorité, puis le molester verbalement quand ce dernier haussait le ton (« Moi il me parle comme ça, je lui en mets une ! »).
Des « cas traitables », ce doit être plus télégénique. Ça ferait incontestablement mauvais genre, si, au détour d’une rixe verbale, Pascal se ramassait une pêche par un ado à bout.
Il se trouve qu’à Pascal, on ne « lui en met jamais une ». Parce qu’ils ne sont pas fous, à la télé, ils ne choisissent que des cas « traitables », dixit Pascal Maquin dans une interview, le dernier grand frère en date relégué sur NT1 faute d’audience. Et oui, des « cas traitables », ce doit être plus télégénique. Ça ferait incontestablement mauvais genre, si, au détour d’une rixe verbale, Pascal se ramassait une pêche par un ado à bout. En revanche, ça émoustillerait le sens de la dérision de nos adolescents « difficiles », qui, croyez-moi, ne sont pas dupes dudit Pascal, armoire viriliste adepte d’arts martiaux. Quant aux travailleurs sociaux que nous sommes, c’est peut-être la première fois de notre vie que nous fermerions les yeux avec délectation sur un acte de violence. Car ils se savent, ces adolescents, autrement plus complexes que ce que daigne montrer la caméra. Et ils sont tout aussi conscients que la résolution parcellaire de leurs symptômes est insuffisante.
J’avais donc relégué Pascal dans un coin de ma tête, atterrée par ses pratiques éducatives. J’avais espéré que l’essoufflement de l’émission avec l’ancien Pascal (Pascal Soetens, lui aussi titulaire d’un DEJEPS et éducateur sportif) ne conduise à l’arrêt définitif de celle-ci. C’était sans compter sur sa relégation cathodique, la TNT, poubelle des émissions en déliquescence. Et c’est ainsi qu’un jour, j’apprends que l’émission (sé)vit encore. Dans un instant inconsidéré de folle espérance, je me surprends à envisager un concept intelligemment retravaillé. Mais il ne faut pas oublier que la TNT reste l’hébergeur de Touche pas à mon poste, et donc par là-même cherche avec avidité, et une certaine réussite semble-t-il, à atteindre le degré zéro du programme audiovisuel français.
Tact d’un buffle
Me voilà donc à passer mon début de soirée avec Basilio, 16 ans, « adolescent agressif, impulsif, renfermé sur lui-même, déscolarisé depuis l’âge de 12 ans » scande une voix off alarmiste, doublée d’une musique angoissante sur les sourcils froncés de l’adolescent. « Cet adolescent rebelle ne fait rien de ces journées. » Dis donc, sympa ce portrait de Basilio. Et sinon, niveau qualités, il s’en sort comment ce jeune garçon ? La voix off ne souffle mot sur les potentialités de Basilio, réduit à un spécimen d’adolescent infect et autocentré. On s’attendrait presque à l’entendre dire « c’est tout. Pour le moment. » Puis un son grandiloquent, sur le visage en gros plan de Pascal, rassure immédiatement le spectateur inquiet de l’avenir de Basilio. « Moi, Pascal, 34 ans, éducateur (mais éducateur de quoi, bordel ? Dis-le nous Pascal, ne nous fait pas languir, trop de suspense tue le suspense !), je vais vivre une semaine en immersion dans cette famille. » Ah. Un peu masochiste, notre Pascal ?
Pascal, c’est le genre de mec qui transformerait Gotham city en Versailles d’un claquement de doigt.
Mesdames et messieurs les sceptiques, Pascal le grand frère, lui, réussit en une semaine là où tous les services sociaux et de soins, éducateurs spécialisés, mesures éducatives et autres psychologues ont échoué. Pascal, c’est le genre de mec qui transformerait Gotham city en Versailles d’un claquement de doigt. L’émission se déroule toujours de la même façon. Vissé derrière son laptop, Pascal observe longuement le quotidien de la famille. Seuls les cameramen ont été envoyés au casse-pipe les premiers jours « pour que le grand frère puisse préparer son intervention ». À chaque début d’émission, après le résumé alléchant et mouvementé du challenge qui attend notre héros, le spectateur découvre généralement une présence informe sous une couette, et une mère énervée qui secoue celle-ci. La séquence est longue, criarde, et la voix off condescendante poursuit son explication, entrecoupée des hurlements familiaux, « tu m’saoules » et autres « j’m’en bats les -biiiiip- ». Ah, tiens, le mot « couilles » semble vulgaire pour NT1. À voir l’indigence éducative outrecuidante dans laquelle se vautre l’émission, je constate que nous n’avons pas la même définition de la vulgarité, mais passons. De longues minutes s’écoulent, durant lesquelles je me lève pour me faire un thé. À l’autre bout de l’appartement continuent à résonner les engueulades mère-fils. En fait, je suis à deux doigts de me servir un Caol Ila pour réussir à m’infliger la suite.
Flash-back sur l’enfance de Basilio, photos d’un petit garçon heureux à l’appui, accompagnées de commentaires psychologisants de la profondeur d’un pédiluve. Basilio semble « souffrir de l’absence de son père, et transforme donc cette souffrance en colère. » Non, sérieusement ? C’est fou, le psychisme humain quand même. « Est-il déjà trop tard ? » se demande le grand frère. La question sous-jacente étant « est-on foutu à 16 ans ? » On peut espérer que non. Et c’est certainement ce que pense aussi ce grand humaniste de Pascal. « Il faut que j’intervienne au plus vite », scande-t-il ensuite, conscient de son importance. Oui, prends vite le relais de tous ces incompétents de travailleurs sociaux qui n’ont fait qu’empirer la situation. Pascal arrive donc avec son mètre quatre-vingt-dix et sa valise. « Mon truc, c’est le dialogue », disait-il dans une interview. En fait de dialogue, Pascal pénètre dans l’intimité du jeune garçon avec le tact d’un buffle sous anabolisants, rentre dans sa chambre, aborde frontalement l’adolescent, ignore la distance de relation proximale, s’impose par sa carrure, d’emblée, lui faisant face.
Pascal pénètre dans l’intimité du jeune garçon avec le tact d’un buffle sous anabolisants, rentre dans sa chambre, aborde frontalement l’adolescent, ignore la distance de relation proximale, s’impose par sa carrure...
Le climax de l’émission prend alors tout son sens, ce clash que tout le monde attend entre « l’éducateur » et l’adolescent (on reste des humains, on se surprendrait presque à crier « du sang ! »). Basilio cherche à esquiver l’ami Pascal, qui persiste à se maintenir à quelques centimètres de l’adolescent. Quiconque nous aborderait ainsi, de manière aussi intrusive, dans la « vraie vie », se verrait envoyer bouler, mais Pascal, lui, continue son intervention. « Je garde mon calme, et au bout de longues minutes, le dialogue redevient possible. » Entre temps, Basilio a hurlé que Pascal le suivait comme un chien et qu’il ne voulait pas de lui dans sa chambre (à juste titre), mais le respect de l’intimité de l’autre semble être un concept abscons pour le champion de taekwondo. Basilio calmé (dompté ?), le médiateur familial tranche dans le vif, avec toute sa subtilité : « je veux l’emmener dans un lieu qui évoque le chaos de sa vie, une casse. » Quel tact. Là, je ne sais plus si je dois rire ou pleurer. « Il va pouvoir libérer toute la haine qui est en lui. » Ah. En récupérant un autoradio ou une batterie d’occasion ? Non, Basilio, lunettes de protection, gants et marteau en main, a le droit de « casser une voiture, et chaque coup qu’il portera symbolisera une douleur qu’il porte en lui. » Purée, amenez-lui au moins un Renault Trafic.
Mon père, ce salaud
Basilio se prête au jeu, et commence par défoncer timidement le pare-brise. Il en a de bonnes idées ce Pascal. C’est ici que le « interdit aux moins de 10 ans » accolé à l’émission devient une évidence, des fois que votre progéniture ne réclame une sortie à la casse samedi après-midi : « papa s’il te plait pour aller détruire des voitures comme dans Le grand frère ». Pendant que mon esprit vagabonde en se disant que l’utilisation d’une batte de baseball aurait été plus sympathique que ce mini marteau, Basilio, lui, « craque », pleure en dévoilant ses failles abandonniques sous l’objectif de la caméra, crachant sur ce père « qui l’a laissé comme une grosse merde. » Pas de bip à « merde », c’est quand même moins grossier que « couilles ». Une musique sirupeuse plus tard, Basilio se raconte, et Pascal assène le couplet du « j’suis un grand frère, j’te lâcherai pas moi ! ». Alors que ton père, ce salaud… ?
Pascal n’est pas seulement un grand sportif, mais également un génie littéraire qui manie à merveille l’art de la métaphore. « Pour moi cette voiture cassée c’est toi…on t’a brisé. Et moi je vais te réparer. » Vous avez le droit de rire. Mais au-delà du ridicule métaphorique, je me demande surtout comment pascal va « réparer » Basilio, ce « cas traitable ». Comment, gourou Pascal ? Comment répares-tu en huit jours une systémie familiale dysfonctionnelle, et ce depuis des générations sans doute ? Nous aurais-tu caché un diplôme de thérapeute familial, option supers pouvoirs ? Arrives-tu seulement à percevoir la complexité de la plurifactorialité des troubles derrière le symptôme ? Mais Pascal est un mec fin, et comprend finalement que l’adolescent « cache ses problèmes sous une agressivité permanente. » Ah bon ? Il a des problèmes Basilio, il n’est pas juste casse-biiiip ? Applaudissements s’il vous plait. « Tu vas faire quoi après Basilio ? Tu vas frapper ta mère ? Y’a pas pire déshonneur que de taper sa mère. » Je cherche dans ma tête en esquissant une moue dubitative. Ah, bah si, regarder Le grand frère. Je suis à deux doigts d’être déshéritée, Pascal, si on apprend que je regarde ton émission.
L’adolescent regarde ses pieds, marmonne ses angoisses. La maman écoute, acquiesce. « Tu pensais que tu arriverais à discuter comme ça, avec ta mère ? » Au milieu d’une arène ? Non, je ne pense pas que Basilio l’avait envisagé.
J’hésite toujours à me servir un whisky. Ou un double, plutôt, quand j’entends Pascal dire qu’il emmène ensuite la mère et le fils dans « un lieu qui symbolise leur relation. Une arène. » Le gars a probablement une liste plastifiée sur lui, tirée du livre « le symbolisme pour les nuls. » Il insiste : « je vais arbitrer. » Donne leur un filet et un trident Pascal, qu’on se marre un peu, parce que là, sincèrement, je suis anéantie devant tant de bêtise. Mirmillon contre rétiaire, Basilio face à sa mère Jessica. L’adolescent regarde ses pieds, marmonne ses angoisses. La maman écoute, acquiesce. « Tu pensais que tu arriverais à discuter comme ça, avec ta mère ? » Au milieu d’une arène ? Non, je ne pense pas que Basilio l’avait envisagé. Tout ce petit monde s’en va, satisfait. Autour d’une table dans un bar, ça marchait aussi Pascal. C’était juste moins pompeux. Sinon, il y a aussi ce domaine des sciences humaines qui s’appelle la psychologie, Pascal. Et le monsieur ou la dame qui exerce ce travail, ça s’appelle un psychologue.
Mais le préparateur physique n’a que faire d’un psy ou d’un éducateur. Ce qui lui faut, ce sont de grands espaces. Il plante le décor comme le matador les banderilles sur le dos du taureau. Les dernières barrières de ma rationalité professionnelle s’affaissent d’ahurissement au jeu de rôles suivant, sur une sorte de terrain ensablé. Pascal reste seul avec Jessica, et joue le rôle de Basilio. Il pousse doucement un énorme pneu vers elle, qui représente « le fardeau » du jeune garçon. À grands coups de « pourquoi » insistants de la part du grand frère, la mère larmoyante finit par lâcher cette perle enfouie au fond d’elle, l’amour de son fils. « Je l’aime. » Sortez les mouchoirs, tout va rentrer dans l’ordre, puisqu’elle l’aime !
Retour à Basilio. « La délinquance le guette. » Mais heureusement Pascal veille et sort l’artillerie lourde. Le rappeur repenti après un tour en prison, qui aligne les clichés « faut d’abord que tu fasses des choses pour toi Basilio, pas pour les autres. » L’experte en recrutement, « il faut toujours regarder la personne dans les yeux en entretien. » Rappelons que Basilio étant déscolarisé depuis ses 12 ans, il est sûrement prêt à passer un entretien d’embauche avec un employeur. Et que ce dernier va sûrement se ruer gaiement sur un jeune à fleur de peau ayant stoppé l’école en sixième. Tu t’emballes pas un peu, Pascal, hein, dis ? Tu n’aurais pas un peu le melon ? La situation étant soudainement un peu plus apaisée, le grand frère décide de faire confiance à l’adolescent en le laissant aller voir sa copine, et lui donne une heure de rentrée. Mais Basilio va finalement découcher. Le grand frère, déçu, se demande s’il est utile. C’est moche, on ne peut même plus faire confiance à un adolescent embourbé dans sa toute-puissance depuis des années quand il s’agit d’horaires. Tout fout le camp vous dis-je.
Punchlines et punching-ball
Pascal veille. Et sort l’artillerie lourde. Le rappeur repenti après un tour en prison, qui aligne les clichés
Finalement, aux grands maux les grands remèdes, pour la première fois, « le grand frère va se dévoiler ». Non mesdemoiselles les prépubères twitteuses, cela ne signifie pas qu’il va se mettre à poil. « Mon père m’a abandonné, plusieurs fois (…) J’ai fait des arts martiaux parce qu’il fallait que je tape sur des trucs. » Et hop, séquence punching-ball pour Basilio. Un exutoire efficace et récurrent dans la pratique du grand frère. Dans la vraie vie, les adolescents « difficiles » se désintéressent de ce support au bout de deux minutes. Mais pas des murs, du mobilier, ou de la vaisselle. Le punching-ball d’un foyer ou d’un établissement médico-social est un objet obsolète. Mais l’éducateur spécialisé, le psychologue, le psychiatre, l’éducateur technique, la psychomotricienne, l’orthophoniste, le chef de service, eux, ne sont pas caducs. Pascal le grand frère, lui, guerrier solitaire, semble penser le sport, le contact physique, comme supports éducatifs de toutes les catharsis. Ainsi les énervements, les chocs frontaux, les coups, sur la voiture, sur le punching-ball, sont utilisés comme autant de révélateurs de paroles, libérateurs d’abréactions. Telle une occultation dédaigneuse d’autres pratiques éducatives ? À commencer par la plus importante, la relation éducative, le transfert, que, malgré toute sa bonne volonté télévisuelle, il ne peut humainement pas créer, construire en seulement huit jours. « J’te lâcherai jamais ! » assène Pascal à un Basilio flageolant. Arrête tes conneries Pascal, dans quelques jours tu seras parti et l’adolescent à nouveau livré à lui-même et ses angoisses, sans aide psychologique. Et ce ne sont pas des soi-disant coups de téléphone « d’après émission » qui permettront au jeune de continuer à remonter la pente.
« Comporte-toi comme un homme », rappelle Pascal. Je n’ai aucune idée de ce que Pascal veut dire avec cette expression genrée idiote. J’ose espérer que Basilio non plus.
La demi-journée d’essai dans une pizzeria clôture la semaine éprouvante d’un Basilio facticement apaisé. La voix off nous assure que l’adolescent parvient à prendre du plaisir en restauration, à être impliqué et digne de confiance. Mais comme les ¾ des ados leur premier jour de stage, figure toi, la voix. Avant que la faille narcissique ne reprenne le dessus. Avant que les vieux démons ne les submergent à nouveau. Avant d’être rattrapés par des réalités sociétales et familiales douloureuses. Avant de réaliser à nouveau que sans régler certains problèmes, l’éventualité d’un emploi stable ne sera qu’un échec annoncé. Et d’abandonner le stage au bout du deuxième ou troisième jour. Dans la vraie vie. Mais le grand frère s’en fout, de la vraie vie. Pour le téléspectateur, Basilio est sauvé d’un chemin incertain grâce à sa matinée derrière un four à pizza. Les retrouvailles sereines de la mère et du fils face caméra sont gages de succès pour notre éducateur sportif. « Je t’aime mon fils », murmure la mère en larmes. « Comporte-toi comme un homme », rappelle Pascal. Je n’ai aucune idée de ce que Pascal veut dire avec cette expression genrée idiote. J’ose espérer que Basilio non plus. Puis vient le temps des adieux, de la déchirure. L’adolescent se love dans les bras du grand frère en pleurant.
Là où une mesure éducative mensuelle est certes sans doute insuffisante, qu’en est-il sur le psychisme d’un adolescent en souffrance de sept jours de présence de caméras, agrémentés de clowneries grotesques dans une casse ou une arène, filmées et refilmées, afin d’exacerber les émotions d’un adolescent réellement mal ? Une semaine, trois petits tours et puis s’en va. Ainsi font planer le doute sur le véritable travail social les simagrées de Pascal. Ainsi donne-t-on au monde une vision aberrante de l’adolescence difficile. Ainsi est orchestrée, dans le programme audiovisuel français, une duperie grandeur nature.
Texte : Elsa Gambin
Illustrations originales : Fatma Ben Hmad
A lire aussi : L’éducateur, acteur social de second rôle ? par Elsa Gambin
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