
Jeune musicien cherche public 3/4
Promotion musicale : le choix du média
Dans la jungle d’Internet, certains outils comme MySpace sont devenus des supports de promotion musicale incontournables. Mais quelques artistes bénéficient encore aujourd’hui d’une publicité beaucoup plus traditionnelle : la télévision.
Internet ne sert pas seulement de lessiveuse à tendance. Certaines créations numériques ont profondément modifié la promotion dans l’industrie musicale.
Un outil incontournable pour le public et les professionnels
En quelques années, MySpace est ainsi devenu un outil incontournable pour le public et les professionnels. A la fois fiche d’identité, player, agenda et forum de discussion, cette plateforme permet de présenter son groupe, de diffuser sa musique, d’annoncer ses concerts et de discuter avec ses fans. "Le chanteur du groupe réunionnais Toguna réactualise sa page tous les jours, raconte Cédric Claquin, du label Aïlissam (K2R Riddim, Raspigaous). Il a remarqué que quand il ne le faisait pas, le nombre de connexion baissait."
Est-ce réellement important ? Oui, car la majorité des groupes de musiques actuelles n’a que cette page pour assurer la promotion numérique de ses concerts.
En quelques années, MySpace est ainsi devenu un outil incontournable pour le public et les professionnels.
L’influence encore majeure de la télévision
MySpace est également devenu un support de travail dans le milieu professionnel. "La plupart des dernières signatures se sont réalisées grâce aux pages MySpace", constate même Franck Vergeade. Tout le travail du label consiste ensuite à inciter les auditeurs à visiter la précieuse page. Et là, les règles n’ont pas changé : radios, presse, télévision (de préférence spécialisées).
Un média classique comme le petit écran peut encore changer la carrière d’un artiste. Le 2 décembre, la chroniqueuse musicale du Grand Journal, sur Canal+, présente l’album de Victor Démé. Bernard Lavilliers, invité de l’émission, encense le bluesman burkinabé. "Le lendemain, on a doublé nos ventes, se rappelle Olivier Misura, du distributeur Pias France. On était satisfait de vendre 10 000 exemplaires de son disque. Là, on est à plus de 20 000. C’est un petit miracle, vu la promotion engagée et le genre musical de Victor Démé." Une exception qui témoigne de l’influence, encore majeure, de la télévision.
Timothée Blit
Photos : Patrice Molle ; David Commeillas
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