Publié le 8 décembre 2009

Caroline Dubois

71 commentaire(s)


Après s’être aventuré outre-rhin, le cycle Univerciné nous fait passer outre-manche. Direction la Grande-Bretagne.

Du mercredi 9 au mardi 15 décembre, le cinéma anglais est à l’honneur. Avec une sélection de 14 films, dont certains inédits en France, l’heure est à la diversité avec un large éventail de genres présentés.

« Les petits mensonges pieux » de Caradog James ouvriront les festivités en présence du réalisateur. Little White Lies raconte l’histoire d’une famille galloise ordinaire dont la jeune fille tombe amoureuse d’un Indien. De là, va naître un climat tendu entre ses membres, sur fond de racisme et d’extrémisme.

Moment fort durant ce festival britannique, le documentaire Not in Our Name entame une réflexion sur l’engagement militaire en Irak, la guerre en général et ses conséquences. Un documentaire remarqué au dernier Festival du Film Britannique de Dinard. 50 Dead Men Walking de Kari Skogland, également applaudi à Dinard, adopte le point vue d’un infiltré dans l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA) et rappelle l’épineux problème de l’Irlande du Nord. Un thriller choc à voir.

Le festival donne la part belle aux films de répertoires avec notamment le cultissime et subversif Lolita de Kubrick ou encore This Sporting Life, de Lindsay Anderson. Le genre décalé a également sa place avec Time Bandits de l’ex-Monty Python Terry Gilliam ainsi que le film en costume avec The Young Victoria. Sport anglais par excellence, le football se voit porté sur grand écran avec The Damned United, biopic consacré à l’entraîneur de l’équipe de Leeds United.

Rendre hommage à la culture so british sans évoquer l’une des séries phares du petit écran, The AvengersChapeau Melon et Bottes de cuir – ne serait pas concevable. A l’occasion d’une soirée thématique, samedi 12 à partir de 20h15, les deux meilleurs épisodes seront diffusés en VO sous-titré français et Manuel Merlet, spécialiste de la série, animera la soirée avec de nombreuses surprises à l’appui.

En clôture, et en avant-première, Bright Star, le dernier Jane Campion, retrace la passion entre le poète Keats et sa voisine. Un petit air de Roméo et Juliette ou comment teinter le 7ème art de poésie.

Drame, thriller, comédie, documentaire, films d’époque et série culte… Un mélange des genres qui prouve – si tant est que cela soit nécessaire – que la production cinématographique britannique reste créative et inventive. Alors comme mot de fin, quoi de mieux que : God Save the Queen !

-  Univerciné Britannique

-  Le Katorzacinéma art et essai de Nantes