Introduction
Un bouleversement dans l'histoire du rock
Un mouvement Born to lose
Epilogue et discographie
Rencontre avec Stéphane Moreau

Un bouleversement dans l’histoire du Rock

Au milieu des années 1970, une partie de la jeunesse mondiale exprime dans un mouvement musical qui se fera appeler “ Punk ” sa haine contre la société bourgeoise. Promouvant la destruction, le punk bouleverse l’histoire du rock.

A l’origine, on trouvera toute la scène américaine allant du Velvet Underground au MC5, des Stooges au New York Dolls. Mais l’actualité anglaise provenait plutôt des groupes de rock progressif pseudo rock-intellectuel comme Yes, Genesis… qui furent d’ailleurs vite rangés au placard mais aussi des prémices du heavy-métal comme Alice Cooper ou Blue Oyster Cult.

C’est une petite bande de copains (Steve Jones, Paul Cook), qui répètent avec du matériel piqué aux groupes qu'ils aiment (Bowie, Rod Stewart, Roxy Music, ...) qui deviendra le groupe Sex Pistols, et c’est le leader (Joe Strummer) d’un groupe pub rock de “ Rythm and Blues ” nommé 101’ers en s’associant au London SS qui deviendra Clash.

Toute ces futures grandes figures du punk formant une petite famille en traînant dans des clubs qui deviendront ou étaient déjà mythiques : le Roxy, Marquee club, 100 Club….

Le punk était l’expression d’une jeunesse désœuvrée, révoltée et provocatrice. La société n'avait rien à lui offrir. Elle devait alors s’y opposer. Cela se caractérisait par une prise de conscience de la réalité : Sex Pistols : “ Now is the time to realise, to have real eyes ”, afin de s’y opposer : Wire : “ don’t just watch hours happen, get in there kid and snap ”.

Il s’agissait de réunir dans un même mouvement, tout ceux qui se sentait différend, rejeté à cause de “ problème de classe, de sexualité, de perception, de genre ou même de choix ” (Jon Savage in Englands dreaming).
Il s’agissait ensuite d’emmerder la génération précédente : “ Haïr les hippies était un grand truc ” (Mary Harron, journaliste canadienne, réalisatrice d’American Psycho et collaboratrice de Punk mag).
En effet, la philosophie hippie (“ Peace and Love ”) offrit aux punks quelque chose contre quoi se révolter et quelque chose à haïr. Par contre, ce n'était pas seulement pour contredire le mouvement hippie que Joe Strummer montait sur scène vêtu d'un blouson en cuir taggé du fameux “ Hate and War ” mais aussi en rapport avec les évènements en Irlande du Nord.

En effet, le mouvement à toujours voulu être le reflet de la parole de la rue, une parole politique et engagée : "I think people ought to know that we're anti-fascist, we're anti-violence, we're anti-racist and we're pro-creative. We're against ignorance [...] All we want to achieve is an atmosphere where things can happen. We want to keep the spirit of the free world. We want to keep out that safe, soapy, slush that comes out the radio. Joe Strummer.

C'est dans ce contexte que les premiers groupes punk se sont formés. Généralement, de piètres musiciens mais peu importait car seule comptait l'énergie qu'ils dégageaient et la rage qu'ils mettaient dans tout ce qu'ils entreprenaient. L’important était d’extérioriser son agressivité et sa haine contre le chômage et la misère sociale. L'énergie et l'attitude primait sur la technique. (“ we are a garage band, we come from a garage land ”, Clash)

Ensuite, quasiment chaque villes du Royaume-Uni à vu son groupe naître et commencé à remué ciel et terre pour faire entendre sa voix (ses cris, ses hurlements…).

Et c ‘est au cours des premiers concerts des Sex Pistols, que naquit des vocations : Pete Shelley et Howard Devoto (Buzzcocks), Billy Idol (Génération X), Siouxsie Sioux, Adam Ant, Morrisey, Sid Vicious, Vic Godard (Subway Sect) …ont tous été des spectateurs attentionnés du spectacle chaotique qu‘on leur proposait.

Et chacun, à l’instar, de ce qui se passa avec le Velvet Underground, créa son groupe.

Numéro 3

Cinéastes espagnols

L’uniformisation ronge inexorablement les écrans espagnols. Une poignée de cinéastes résiste et semble croire qu’un autre cinéma est possible. Quelques portraits brossés à coup de griffes pour dénoncer l’état du monde...

De l'art illégal

Vous triez le plastique, le verre et le papier dans vos poubelles, vous remettez vos boîtes de médicaments entamées à votre pharmacien et vous cédez vos vieilles fringues aux plus nécessiteux. Mais que faites-vous des vieux tubes de votre discothèque ? Rien ! parce que c'est illégal...

Room 204, odd mountain trio

Bercés tout jeune avec la musique de Chicago, de jeunes nantais ont eu envie d’empoigner guitares, batteries... pour interpréter leur version du “Post Rock”. Rencontre avec les Room 204 et les odd mountain trio.

Vega | Nuits étoilées

Jeff Parker, guitariste de Tortoise, Michael Zerang, percusionniste et Bernard Santacruz à la contrebasse. Quand trois grands improvisateurs décident de jouer ensemble, cela donne quelques concerts éphémères qui brillent dans nos nuits les plus bleues.

La Rumeur | Rumeur et virus

Les quatre membres de La Rumeur posent les mots comme ils poseraient des bombes et remettent le hip-hop sur le droit chemin. Loin du strass et des paillettes du “ rap business ”, La Rumeur prône le retour au verbe et au message. Leur souhait : “ propager le virus du doute, de la critique et du cocktail molotov ”.

L'esprit Punk

Au milieu des années 1970, une partie de la jeunesse mondiale exprime dans un mouvement musical qui se fera appeler « Punk » sa haine contre la société bourgeoise. Promouvant la destruction, le punk bouleverse l’histoire du rock.