L’opéra Bastille vient de reprendre la mise en scène du « Â Don Giovanni  » de Mozart, imaginée par le cinéaste Michael Haneke. Quelques années après « Â La pianiste  » (2001), film vénéneux et intense, qui donne, du désir amoureux, une image névrotique et mortifère, quelle vision livre-t-il de cet opéra de la séduction et des dérèglements de l’amour ?