L’Art collectif du Rayon Vert
Parcours atypique d’une galerie associative butte St Anne
Née d’une décision commune entre amis-riverains, la galerie voit le jour en décembre 1992. Investissant les locaux d’une ancienne épicerie, Cécile Nivet, ex-enseignante en Arts plastiques, et ses compères conviennent de baptiser la galerie "le Rayon Vert" en hommage à Jules Verne dont le musée est situé quelques mètres plus haut. Un lieu magique, empreint d’histoire et de voyages fantastiques, source d’inspiration pour les artistes et propice à la découverte de la peinture. Rencontre avec Cécile Nivet, directrice des lieux.
Un peu comme dans l’histoire d’amour du Rayon Vert de Jules Verne, la galerie s’est construite à la suite de rencontres opportunes et selon les aléas de la vie. L’un rencontrant l’autre, l’autre adoptant l’un : ainsi va la vie du Rayon vert. Après de nombreuses années d’existence, le thème de la vie quotidienne deviendra le leitmotiv de cette galerie qui bouge avec les gens et surtout avec le temps.
Sensibilisation d'un nouveau public, loin des lieux habituels sacralisés
Divisée en deux lieux décentralisés, l’un au 13 de la rue St Anne et l’autre à la Cure, ancien presbytère de l’église St Anne, l’association exprime avant tout un désir profond de rendre accessible à tous des "oeuvres singulières de préférence en marge des modes et bien entendu des créations originales". Dans cet optique, la galerie du Rayon Vert, dont les membres fondateurs sont aussi bien attachés à leur quartier qu’à l’art, aspirent à "faire apparaître sur le marché de l’art des artistes peu ou mal connus mais aussi à élargir l’accès à l’art et donner à tous la possibilité de devenir un jour collectionneur".
Noms atypiques pour événements culturels nouveaux
"Buttineries" , "causeries" et moult mots désignent les concepts événementiels de la galerie. Proche de leur quartier, les membres de l’ association entendent bien renouer avec la tradition populaire des fêtes de quartier en créant les "Buttineries ". Une délicieuse combinaison de toutes les vieilles festivités telles que les bals, les brocantes, les expositions, la poésie ou encore la tombol’art...En fin d’année, la galerie organise le "petit marché de l’art", une exposition de taille au prix minis "Fouiller pour trouver la perle rare à bon prix, tel est le petit marché de l’art !" Autre création : "Les causeries " ;comme son nom l’indique, il s’agit de causer, et ce avec des artistes, autour d’un thème défini afin de donner naissance au "Cahier du Rayon vert". Enfin, la galerie n’oublie pas les petits ni même les collégiens et les lycéens, et met ponctuellement des visites pédagogiques en place.
A la chaleur du rayon vert
Quel que soit le type de manifestations, l’accueil est toujours agréable, amical et convivial. Autour des vernissages "café-croissant", "sardines-muscadet" et " pain d’épice-thé à la menthe", le Rayon Vert souhaite "incarner un nouvel esprit humaniste dans l’art en multipliant les échanges et en développant les rencontres. Cette convivialité recherchée a pour but de renouer avec un public qui tend à s’interroger sur la conduite de l’art".
Suivez le rayon vert
Durant l’été, la galerie présente les oeuvres de Do Fournier, artiste peintre dont le travail artistique est né du quotidien : "De chaque objet apparaît un motif décoratif, qui, traité pour lui-même, devient soudain l’essentiel de la peinture". Le vernissage "sardine- muscadet" aura lieu le 6 juillet à 18h00 à la galerie.
Hélène TAMALET
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