Live expérience

De retour pour le concert lui-même une heure plus tard, il n'y a pas foule, la salle se remplit tranquillement pendant qu'un jeune duo se charge de la première partie. Les boucles de guitare résonnent, s'empilent, se répondent au son de mots anglais délicatement susurrés. La disposition de la salle favorise la circulation et les différents lieux d'observation de la scène. Piste devant la scène au rez-de-chaussée et bar à l'étage, on peut déambuler tranquillement entre les différents niveaux, ou tout simplement s'arrêter avec sa bière au milieu de l'escalier. La fin de la première partie est sympathiquement saluée d'un "c'est nul, cette musique" émanant d'un ronchon dans la fosse, ce qui permet de réchauffer l'atmosphère de quelques de degrés l'espace d'un instant. La bagarre n'aura pas finalement pas lieu, et les murmures du publics enflent en crescendo quand chacun reprend sa discussion en attendant le changement de plateau.

Enfin ils arrivent, scène sombre, éclairages focalisés, et c'est tout de suite une forte impression qui se dégage. Ambiance intimiste, alternant passages lents sur lesquels s'attarde le violon de Christian Schreurs, puis morceaux plus rapides où la précision prime sur l'énergie déployée pour un résultat pourtant littéralement entraînant. Jean-Marc Butty caresse, avec quelle étonnante douceur, les fûts de sa batterie. A l'arrière plan la basse de Pierre Jacqmin est plus en retrait, renforçant délicatement de son appui l'harmonie des mélodies et à la résonance de la voix du chanteur Marc Huygens.

Numéro 4

Les Ogres de Barback

Des groupes s'amusent désormais à faire parler les mots, les cordes et les cuivres. Les Ogres de Barback font partie de ces énergumènes qui, accompagnés d'une armada d'instruments, nous enchantent avec des histoires parfois abracadabrantes, toujours touchantes.

Good Bye Lenine réunifit l'Allemagne

Faire rire en racontant l'histoire de la chute du mur. Un pari osé et réussi qui a réconcilié les Allemands de l'Est et l'Ouest selon Katrin Sass. Retour avec l'actrice principale de Good Bye Lenine sur un succès populaire.

Pièges en eaux troubles

Pakistan, 1979, des religieux intégristes enrôlent de jeunes hommes, sans perspective d'avenir dans des groupes extrémistes pour mener le djihad. Sabiha Sumar, réalisatrice, décrit le processus d'islamisation et ses conséquences sur les droits des femmes.

Venus

La pop acoustique ciselée amoureusement par le groupe belge Venus n'est pas passée inaperçue sur les ondes radio cet été grâce au single Beautiful Days. Le reporter de Fragil était à l'époque à Saint-Nazaire pour jaugé le groupe sur scène en début de tournée.

Active Suspension

Deux interviews réalisées par e-mail seront-elles assez pour vous permettre de pénétrer l'univers intimiste et attachant du label parisien Active Suspension ? Non ! Achetez les disques... Mais jettez tout de même un coup d'oeil à notre dossier.