La scène

Assurément Jeanne appartient à cette petite famille qui chante le renouveau de la chanson française (s'il en est). Notre jeune nantaise s'affiche avec Bénabar, Sanseverino, Brigitte Fontaine, Arthur H, M et Vincent Delerm, un grand pote avec qui elle a fait la première partie pendant un mois au Théâtre de l'Européen. Jeanne et la scène, une histoire d'amour : " je vis pour la scène. A par faire l'amour, je ne connais rien de meilleur. C'est une chance de pouvoir toucher les gens. Mais avant chaque entrée en scène, je suis morte de trouille, je suis une traqueuse invétérée. Mon guitariste en a ras le bol. "

Drôle et mordante, Jeanne évolue dans cette espace comme chez elle, spontanément, en toute simplicité. Jeanne, qui avait jusqu'à présent officié uniquement en piano voix, est soutenue par les guitares d'Eric Löher. Un dialogue musical s'instaure avec un public ravi. A Nantes, en tant que régionale de l'étape, Jeanne Cherhal a comblé trois soirs de suite un public acquis à son humeur joyeuse et sa verve ironique. Avant d'entamer une longue tournée, des grands stades municipaux aux salles de spectacle labellisées, à la manière d'une " Dylan " féminine jusqu'au printemps prochain.

art. | Pascal Couffin | pascal@fragil.org ph. | Nicolas Ilinski

Numéro 5

Jeanne Cherhal

Finie les allures de chipie aux tresses délurées, Jeanne a désormais les cheveux au vent et ses chansons semblent plus légères mais toujours délicieusement piquantes. Ces saynètes de la vraie vie, sous un voile charmant, égratignent nombre de nos certitudes.

Initiatives de quartiers

Métro, boulot, dodo ! C'est fini, partageons tous ensemble de riches moments de convivialité lors de repas de quartiers. Le citadin en aurait-il marre d'être seul dans son appart ?

Mardi Gras B.B.

Bien loin des marches militaires où les soldats marchaient au son des clairons et caisses en tout genre, la fanfare de Mardi Gras B.B aux influences New Orleans, nous emmène dans une autre dimension entre strass et étoiles filantes...

M | Double face

Cheveux en bataille, veste en velours, c'est autour de Mathieu Chédid que les journalistes locaux s'assoient sagement en rond. Les carnets se déplient, les stylos cliquètent, les câbles des micros s'entremêlent, et l'entretien commence.