Les bénévoles : les petites fourmis du festival des trois continents.
Découverte de l’envers du décor.
Pour cette 28ème édition, 84 films d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud : 36 sont en sélection officielle dans 4 lieux différents durant 8 jours et 40000 entrées ont été enregistrées. Une manifestation qui demande donc une grande organisation pour présenter aux nantais des films trop souvent absents du box-office. Mais qui se cache derrière tous ces chiffres ?
Dans nos pérégrinations durant le festival des trois continents, nous avons cherché à rencontrer des personnes chargées de l’organisation afin de découvrir le fonctionnement, l’envers du décor du festival. À travers cette épopée, nous avons croisé le chemin de beaucoup de personnes pressées, très pressées : "désolé j’ai pas le temps, allez plutôt voir untel."
Un mystère élucidé
Anaïs Hubert, responsable des bénévoles, a vite répondu à notre interrogation : pourquoi tous ces gens courent-ils ? Les bénévoles, petites fourmis du festival, sont placées à tous les postes stratégiques : l’accueil, l’accompagnement, la traduction... « sans eux le festival n’existerait pas ».
Anaïs Hubert, responsable des bénévoles : sans eux le festival n'existerait pas
Nous comprenons vite qu’il n’y a pas un portrait type du bénévole idéal : de 17 à 62 ans, de nationalités diverses, filles, garçons, chômeurs, professeurs, retraités, ... Les différentes combinaisons nous donnent le chiffre de 80 bénévoles qui font de leur mieux pour contenter le public et faire perdurer le festival. Durant notre entretien, Anaïs interpelle une jeune femme pour lui demander si elle veut bien partager son expérience avec nous. « Heu dans cinq minutes, je suis occupée là ! » ...
Les petites fourmis
C’était un passage rapide de Stéphanie Albier, 23 ans et bénévole pour le festival depuis deux ans. Elle nous expliquera un peu plus tard ses motivations, sa fierté et son enthousiasme de participer à une telle manifestation culturelle. Stéphanie est chargée plus particulièrement de la mise en place des décors lors du festival et nous avoue avoir mis de côté ses cours durant l’événement afin de pouvoir s’investir un maximum dans le festival. « Les cours, on verra après. » Après tout c’est une expérience enrichissante qui sera un atout pour son avenir professionnel qu’elle voit dirigé vers la médiation culturelle.
Une bonne expérience pour l’avenir ? C’est également l’avis de Maël Nonet, rédacteur en chef du journal en ligne : « L’intrus ». Pendant la durée du festival, la promotion de master en information communication de l’Université de Nantes a en charge la gestion de ce site internet. Comme chaque année, la Faculté agit en effet en partenariat avec le festival en aménageant la semaine de cours de ses élèves. Le festival s’inclut donc dans un projet universitaire... Cependant lorsque nous demandons à Maël si ce projet est imposé par leur formation, il répond que les élèves sont avant tout volontaires et motivés pour participer au festival. Chacun se spécialise dans le domaine qu’il préfère. Ce qui intéresse Maël, c’est le travail de rédaction : « nous sommes journalistes à part entière. »
Bilan plutôt positif
Le festival des trois continents est donc la mise à l’honneur de l’hémisphère sud : Afrique, Amérique du Sud, Asie qui donne l’occasion à un large public toujours plus varié de pouvoir visionner des films peu diffusés. Tout cela sous l’œil attentif de nos petites fourmis qui ne s’arrêtent qu’une fois le travail terminé... et qui promettent de recommencer l’année prochaine.
Julie Parpaillon en collaboration avec Céline Quéro
Bloc-Notes
-
«  Chasse fermée  » remporte le prix du public au palmarès d’Univerciné 2013
-
Hellfest 2013 : Fragil prend refuge dans le nid des enfers
-
La 7ème Vague ouvre le bal des festivals
-
Le sculpteur Yonnais Pierre Augustin Marboeuf expose à Nantes pour la première fois
-
Edito du 12 avril 2013 : du fond des abysses