C’est peut-être ça la méthode Gatlif. Une caravane d’acteurs sur des routes cabossées, quelques litres de vodka au fond du coffre et sur la banquette arrière, des musiciens. C’est peut-être ça : engager une poignée d’écorchés vifs dans le tourbillon de la vie et laisser le talent opérer. Car une nouvelle fois, le dernier long-métrage du réalisateur français ne brille pas par son scénario. Transylvania suit les errances de Zingarina, une jeune européenne partie en Roumanie àla recherche de celui qu’elle aime. Histoire classique, parfois prévisible mais toujours envoà»tante. Transylvania est un nouvel hymne àla liberté, magnifié par une musique omniprésente et des acteurs impétueux. Le style Gatlif, en somme, raconté par lui-même.