One Two : Un groupe électro pop bicéphale
Un pour la mélodie, two pour le groupe.
Deux individualités complémentaires, quatre mains infatigables, One Two multiplie leurs beats sans impairs. Après leur passage à Nantes by Fac, ils commentent en chÅ“ur leur parcours, expriment tour à tour leurs impressions sur leur fulgurante ascension. Une seule devise guide leurs pas : « one for the money, two for the show  ». Mais sous cette double dose d’humour se dissimule aussi une éclatante volonté de réussir à toucher votre paire d’oreilles.
Quelles impressions avez-vous eues pendant ce concert ?
L’accueil des 400 personnes était chaleureux. Visiblement ils ne nous connaissaient pas, ils se sont rapprochés de la scène au fur et à mesure. Cette expérience reste différente du premier festival que nous avions fait à Manchester. Le public était moins réservé. Les Anglais dansent plus et le show devient plus physique. Mais, en tant que musiciens, on est toujours étonnés d’être ainsi applaudis à la fin de nos chansons.
En studio vous êtes deux et en live quatre. Comment s’organise le groupe sur scène ?
Nous sommes tous les deux mis en avant en tant que chanteurs, sans négliger pour autant le batteur et le bassiste qui nous accompagnent. Le live et le studio sont comme deux activités différentes pour nous. One Two est sûrement plus rock en concert, plus épuré. Pour l’instant, nous comptons garder la formule duo pour les cds. Nous verrons ensuite en fonction de l’évolution du projet.
Selon vous, quelle atmosphère offre votre musique ?
Nous respectons énormément les Beatles et nous voudrions être aussi hétéroclites qu’eux. Nous avons des chansons pop,d’autres qui se rapprochent plus de Tahiti 80.Chacun ensuite compose suivant ses affinités.
Séverin : Je suis plus dans les ballades romantiques. Frédéric : Les ballades tragiques sont mon créneau. Mais Séverin est plus productif que moi donc nous faisons le tri dans ses créations.
Nous ne faisons pas pleurer les mêmes gens. (silence amusé). Nous souhaitons en fait rester intègres à l’image des Franz Ferdinand. Nous avons vraiment envie que notre groupe réussisse, nous sommes persuadés qu’une musique élitiste de qualité et accessible au grand public reste possible.
Le nom One Two suggère que vous avez créé deux personnages, que vous vous êtes transformés pour donner une originalité à cette formule de duo. Est-ce que vous confirmez cette hypothèse ?
Pas vraiment. Sur scène nous adoptons forcément une posture plus théâtrale. Nous jouons de nos différences et des ambiguïtés : parfois les gens ne savent pas qui chante. En général, le chanteur est celui qui a apporté le morceau.
Frédéric : Pourquoi le public nous confond ? J’ai pourtant des intonations plus rocailleuses. Séverin : J’ai plus une voix de baladin personnellement.
Vous commencez à avoir un dossier de presse conséquent et une important reconnaissance médiatique. Accordez-vous de l’importance à ces avis ?
Bien sûr, maintenant on frime. (sourires instantanés) . Il faut reconnaître que c’est une tendance normale, on ne peut pas s’empêcher de lire ou de regarder ces commentaires.
Vous travaillez particulièrement sur votre identité visuelle.
En effet, nous avons créé nous-mêmes la pochette. Nous sommes aussi producteurs, avec One Two nous misons sur l’avenir. L’objectif est d’avoir un contrôle total sur le groupe, de toucher à tout pour dépasser la musique et en faire un vrai projet artistique.
Comment voyez-vous concrètement l’avenir de One Two ?
Nous entamons une tournée européenne avec des dates à Barcelone, à Turin, à Milan... Nous avions des problèmes en France pour trouver des labels et des radios, notre chant en Anglais étant incompatible avec les quotas de chansons françaises sur les ondes. En Europe cet inconvénient devient un avantage. Nous allons donc parcourir ces pays en tentant de conquérir un public large de 7 à 77 ans. Enfin, nous rêvons surtout de jouer dans un grand stade avec majoritairement des filles de moins de 77 ans. ( les rires se répondent en écho).
Propos recueillis par Chloé VIGNEAU
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