Jumpin’ Jack flash
Jack the rapper de son vrai nom Jacques Ambach, fait parti de ces artistes qui n’ont pas peur des critiques. Sur scène, ce joyeux troubadour se déchaine et enchaine les chansons sous le regard amusé du public. Pour sa première venue en France, Jack a choisi de poser ses valises au festival I.D.E.A.L dont le caractère décalé et parfois même déjanté convient parfaitement au personnage. Rencontre avec un chanteur pas comme les autres .
Le public français vous connaît mal, pourriez-vous nous expliquer comment Jacques Ambach est devenu Jack The Rapper ?
Jack The Rapper : Au début de ma carrière, dans les années 80, je jouais avec mon frère de la guitare et de la basse dans un groupe de R’N’B qui s’apellait "Boogie boy and the Woogies". Cette formation est très connue en Belgique. Puis, après plusieurs tournées j’ai décidé de changer de cap et j’ai suivi des cours en Autriche pour devenir musico-thérapeute. Personnellement, j’y ai beaucoup appris d’un point de vue technique, notamment dans le domaine de la communication et de l’expression. Je me considère comme un homme extraverti et sans tabou ce qui est extrêmement rare dans notre société dont la tendance est à l’individualisme et au replis sur soi.
Votre carrière ne se limite pas au champ musical, pourriez-vous nous en dire plus...
J.T.R : En effet, j’ai fait deux films importants : " Lysistrata ", un film que l’on peut qualifier d’« underground » dont j’étais l’acteur principal, et en 1991 " Vol au vent " de Rudolf Mestdagh, où je jouais le rôle d’un homme naïf atteint de surdité qui subissait les frasques de ses voisins. Pour moi le cinéma représente simplement un autre moyen d’expression mais contrairement à la musique il ne permet pas l’interactivité avec le public, comme lors des concerts par exemple. J’ai besoin du contact avec la foule, des gens en général afin d’établir une véritable communication.
Dans votre prestation vous mélangez clips vidéo et musique, pourquoi ce choix ?
J.T.R : Je suis auteur, compositeur, interprète et pour moi les images font partie intégrante de mes créations, lorsque je compose un morceau je vois ce qui pourrait s’intercaler en fond visuel. Concernant la dernière chanson que j’ai écrite " café au chocolat ", j’ai associé une courte video qui a gagné le prix du meilleur clip européen au festival d’art vidéo à Cologne. Ce clip a été réalisé avec un grand nombre de mes amis de manière spontanée et non pas dans un studio car je n’apprécie pas les productions artistiques formatées, arrangées... J’aime l’art à l’état brut.
Et c’est ce fameux café au chocolat qui vous donne une telle énergie sur scène ?
J.T.R : Exactement. Comme de nombreux artistes j’aime dépenser mon énergie sur scène pour offrir un spectacle de qualité. Je ne me considère pas comme un "chef d’orchestre", je joue simplement dans un orchestre dont tous les membres du public sont les musiciens.
Vous effectuez une petite tournée en ce moment, d’autres dates sont-elles prévues en France ?
J.T.R : Oui, dès demain je prends la direction de Paris car je dois y faire deux concerts. Cette ville m’inspire particulièrement du fait de son histoire et des images qu’elle m’évoque.
Qu’est-ce que l’on peut vous souhaiter dans un futur proche ?
J.T.R : Etre reconnu pour ma musique, mon univers. Je ne tiens pas à devenir un artiste prétentieux ni un vieillard retraité, ignoré et en cela la musique est un vrai source de vie car elle m’apporte beaucoup de joie et me permet rencontrer des personnes vraiment intéressantes.
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