
En concert au Zénith de Nantes
Ibrahim Maalouf : énergie rock
Ce jeudi 24 avril 2016, Ibrahim Maalouf, trompettiste franco-libanais de grand talent, s’est arrêté au Zénith de Nantes pour sa tournée « Black & Red light  ». L’album du même nom est sorti fin septembre 2015, au même moment que « Kalthoum  », hommage à la chanteuse égyptienne, monument culturel du monde arabe. Ces deux disques lui font parcourir l’ensemble de la France et d’autres pays avec plus d’une centaine de dates.
Guillaume Perret, saxophoniste et compositeur de jazz, assurait à Nantes la première partie d’Ibrahim Maalouf. Rien de tel pour chauffer la salle. Après une demi-heure de concert et un intermède, Ibrahim Maalouf a commencé d’emblée sa prestation par deux chansons et un solo sur un air de Bach pour finalement prendre la parole et discuter avec le public de son album Black & Red light, de sa signification et de l’importance qu’il a pour l’artiste.
Le neveu de l’Académicien Amin Maalouf a expliqué que l’album a été réalisé en hommage aux femmes de sa vie et surtout aux femmes de sa famille qui « lui ont apporté énormément dans sa vie et dans sa carrière ».
Des sonorités très variées se mélangent au jazz d'Ibrahim Maalouf et de ses musiciens qui nous ont joué du ska, de la pop, de l'électro, de la transe
Lorsque le trompettiste reprend son concert, c’est justement sur une chanson en hommage à sa fille et au « dernier bisou qu’il lui donne avant qu’elle s’endorme et rêve ». Des sonorités très variées se mélangent au jazz d’Ibrahim Maalouf et de ses musiciens qui nous ont joué du ska, de la pop, de l’électro, de la transe. Le tout dans une énergie rock impressionnante.
Ibrahim Maalouf avait choisi son passage à Nantes pour faire une captation vidéo de son concert. Il a donc emporté l’adhésion du public en le faisant danser et chanter à l’unisson. Moment fort du spectacle : l’arrivée du Bagad du Bout du monde sur la scène du Zénith suivi d’un duel trompette/biniou au sommet !
Ibrahim Maalouf a également repris des chansons plus classiques de son répertoire tel que l’inévitable Beirut, toujours aussi déchirante, et True Story. Le concert s’est finalement terminé une vingtaine de minutes après l’horaire officiel dans la joie et un final en apothéose.
Textes et photos : Timothée Tougeron
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