Chronique fusion des genres
Gentlemen du dub (not) only
Les Gentleman’s Dub Club ont enflammé la scène artistique nantaise le temps d’une soirée à l’occasion des Streets & Yards le 2 avril à Stereolux. Le groupe anglais qui a vu le jour dans un sous-sol de Leeds en 2006 a présenté son second album «  The Big Smoke  », sorti en novembre 2015. Fragil revient sur ce second opus, produit par le label Easy Star Records, véritable voyage musical rythmé.
Neuf. C’est le nombre de musiciens dont est composé le groupe anglais Gentleman’s Dub Club. Luke Allwood (claviers), Toby Davies (claviers, basse, voix), Harry Devenish (son), Tommy Evans (batterie), Kieren Gallagher (saxophone), Niall Lavelle (percussion), Matt Roberts (trompette), Johnny Scratchley (voix) et Nick Tyson (guitare) ont formé leur groupe en 2006 à Leeds. Soutenu par les plus grands spécialistes de reggae en Angleterre comme David Rodigan et Earl Gateshead, le groupe s’est rapidement imposé comme l’un des plus énergiques de la scène émergente en bass music.
Costume cravate
Le groupe s’est rapidement imposé comme l’un des plus énergiques de la scène émergente en bass music
Allure de dandy. Costumes et cravates. Les Gentleman’s Dub Club peuvent au premier abord apparaître comme un groupe de jazz. Et pourtant, les neuf musiciens au style unique ont des influences musicales variées. Mélange de roots, reggae, ska, dub, drum’n’bass et dubstep, leur premier album FOURtyFOUR, sorti en 2013, a permis au groupe de parcourir les festivals tels que Glastonbury, Bestival, Goa et l’Outlook Festival en Croatie. Leur modernité musicale et leur énergie débordante ont séduit les fans de bass music. Fort de ce succès, le groupe a sorti son second opus The Big Smoke en novembre 2015 chez le label Easy Star Records. Ce second opus composé de onze titres aux sonorités dub est un mélange de son plus roots et ska que leur premier album. Le flow de Johnny Scratchley, véritable showman en live, est toujours aussi percutant et entraînant.
The Big Smoke, une référence à Londres
10 minutes d’écoute. Music is the girl I love, le premier titre de l’album reste longtemps dans la tête. 20 minutes. Le chanteur guest Natty apporte sa voix sur One night only. 30 minutes. C’est au tour du sax ténor Jos Arcoleo de rythmer le dixième titre Nocturnal. 40 minutes. L’album touche à sa fin avec le titre dynamique et festif See them. Mélangeant à la fois un son vintage avec la technologie actuelle, les Gentleman’s Dub Club parviennent à faire disparaître les frontières musicales.
Les Gentleman’s Dub Club parviennent à faire disparaître les frontières musicales
Enregistré en partie chez Prince Fatty (Lily Allen, Hollie Cook, The Skints) dans son studio Ironworks à Brighton, puis dans l’Est de Londres, The Big Smoke a été mixé par Al Breadwinner au studio The Bakery, près de Manchester. Ce second opus s’inspire de la ville de Londres, où vivent les Gentleman’s Dub Club. Délivrant un message à la fois personnel et philosophique, teinté d’humour et de vitalité tout en abordant des thèmes sociaux, le groupe offre à son public un son percutant et toujours aussi original. Sourires et bonne humeur sont garantis avec cet album frais qui accompagnera vos longues soirées d’été. Préparez le barbecue et laissez-vous rythmer par le son de ces gentlemen de la musique, ils s’occupent de tout.
Prochaines dates en France :
01/07 : Paris - La Bellevilloise (Nova Nuits Zébrées)
16/12 : Le Mée-sur-Seine - Le Chaudron
Manon Margérard
Photos : Kartel Bertus Music Services/K&B
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