
Chroniques jetables #1 - Le West Side festival
Durant l’été, armé d’un appareil photo jetable et d’un micro, les chroniques jetables tentent de capter l’ambiance de festivals estivaux. Première étape avec un jeune festival : Le West Side Festival.
Pour les amateurs de musique indé rock/punk, le festival West side est une aubaine dans la région. Le festival s’est installé il y a un an en Vendée à Notre Dame de Monts, petite commune en bord de mer (manifestement connue pour sa plage naturiste). La première édition commençait déjà fort avec Frustration, Poni Hoax, les 5,6,7,8’s, cheveu ou encore Zombie Zombie.
Cette année ils proposaient une affiche tout aussi alléchante : Vundabar, Duchess Says, Holograms, Les Von Pariahs, Salut c’est cool, Kid Congo, Kap Bambino, Shanon and the clams et autant d’artistes Nippons. Oui, Nippons, parce que chaque année le festival met un pays à l’honneur et pour la deuxième année consécutive c’est le Japon qui est représenté par une dizaine d’artistes.
L’ombre au tableau est d’autant plus incompréhensible de mon point de vue. Malgré l’affiche, le festival attire très peu de monde. Le West side comptait 70 bénévoles et à vue d’œil autant de festivaliers. Une petite centaine de personnes par soir. La jeunesse du festival en est peut-être la cause ou encore le fait que ces groupes possèdent un public relativement rare. C’est pourquoi, d’un point de vue très égoïste, je prie pour que le festival survive malgré un déficit évident (renforcé par l’annulation des deux derniers concerts du premier soir pour cause d’orage) et revienne ensoleiller le début d’été 2015.
Une création de Nicolas Landais
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