Regards croisés sur les migrations. Les chroniques du reportage l’ Étranger en soi continuent sur Fragil. Cette fois-ci, retour en 2011 pour une rencontre avec la CIMADE, en 2 parties. Déjà, la lumière fuit du quartier du Champ de Mars àNantes. L’ambiance est entre chien et loup, le froid sec et le bitume mouillé : une fin d’après-midi d’hiver. Comme il est 17 heures, c’est la sortie des bureaux. Le quartier commence àlâcher son flot d’automobiles, par vagues encore clairsemées. Comme il est 17 heures, que nous sommes un jeudi, certains vont àpied contre ce courant. Ils ont le même point de chute. Car comme il est 17 heures, que nous sommes un jeudi, devant le 33 rue Fouré, c’est la permanence de la Cimade. Cent-vingt minutes d’aide àtous les migrants.