
BD
Hermann : « De l’humour corrosif dans les albums sombres  »
Hermann, 75 ans, fait partie des monstres sacrés de la BD franco-belge. Beaucoup de ces histoires ou séries Comanche ou Jérémiah ont été publiées dans le journal "Tintin" dans les années 1970-1980. Il fait beaucoup de festivals dont, récemment, celui de Mantes-la-Jolie. Interview réalisée début mai, après 22 heures, après « une bonne journée de travail  ».
Fragil : Vous êtes pas mal sollicité en ce moment. Vous étiez en Italie récemment au festival BD d’Albissola ? :
Hermann : Oui, mais je suis très fatigué en ce moment. J’ai les nerfs à fleur de peau et ma femme n’est pas en bonne santé.
Fragil : Votre site Internet est très bien fait.
Hermann : Oui c’est mon fils qui s’en occupe et il est destiné principalement à mes lecteurs. Je ne le consulte jamais personnellement.
Fragil : D’ailleurs, sur ce site Internet, on peut y lire que vous décrivez des réalités extravagantes de vos BD.
Hermann : Tout à fait. Je décris les petits travers humains, que l’on retrouve d’ailleurs depuis des siècles. Rien de nouveau sur ce plan-là. Il n’y a que la technique narrative qui a changé, il s’agit de montrer les mêmes techniques par des procédés narratifs précis pour décrire ces situations.
Fragil : J’ai écrit un article sur la mort de Jean Giraud-Moebius. Un avis sur l’homme et son œuvre ?
Hermann : Évidemment, c’est un dessinateur qui m’a beaucoup marqué, voire même tétanisé lorsque j’ai commencé la BD et quand monsieur Greg, revenant de la rédaction de Tintin, me brandit un numéro de Pilote à la page de Blueberry, j’ai pris un sacré coup de poing à l’estomac. Je me suis retrouvé « sur le cul » comme on dit, mais ça n’a pas duré des heures, je remonte vite en selle si vous voyez ce que je veux dire. Par contre, j’ai remarqué qu’à l’occasion de certains albums, il lui est arrivé d’utiliser certain de mes dessins de chevaux pour ces albums. C’est étrange car j’ai toujours considéré que les siens étaient bien mieux dessinés que les miens, on n’est jamais content vous savez. Avant tout, ce que j’appréciais beaucoup avec Jean, c’est qu’il n’était pas prétentieux et même très modeste.
Fragil : Vers la fin de sa vie, il était carrément vénéré comme un Dieu de la BD.
Hermann : Effectivement, mais, dans son domaine, c’était quand même le sommet. Il y a un seul dessinateur que je mets au même niveau, c’est François Boucq. Malheureusement, je trouve que son succès ne reflète pas les qualités intrinsèques du bonhomme. Parfois, je constate que les succès BD ne sont pas souvent liés à la qualité. Vous savez Jean Giraud vendait beaucoup avec Blueberry, mais des fois moins que d’autres séries de bien moindre qualité ou d’auteurs que je ne citerai pas.
Avec le temps, je préfère dessiner des vaches ; il y a une richesse des volumes qui est prodigieuse dans cet animal
Fragil : Jean Giraud disait que le plus difficile est de dessiner des chevaux en mouvement.
Hermann : C’est justement ce que j’aime dessiner. Même si avec le temps, je préfère dessiner des vaches ; il y a une richesse des volumes qui est prodigieuse dans cet animal. Malheureusement, on n’a pas beaucoup l’occasion de dessiner des vaches, c’est même assez rare. Cet animal est vraiment passionnant sur le plan graphique.
Fragil : Vous êtes de la même génération que Jean Giraud-Moebius, Dany, Tibet, Jean Van Hamme... Au départ, vous étiez tous sous la tutelle de maisons d’édition ou d’auteurs charismatiques. Puis, vous avez su reprendre votre indépendance pour créer vos propres séries BD. Avez-vous été à bonne école avec Greg ?
Hermann : Oui. Greg avait une certaine sévérité et avait son caractère. J’avais de la sympathie pour lui tout en connaissant un peu ses travers ; il était quand même d’un égoïsme puissant. Il s’est servi de ses dessinateurs comme tremplin pour se propulser en hauteur. Mais il a tout de même apporté du sang neuf dans le métier ; il a secoué le cocotier de la BD. C’était aussi un très mauvais professeur de dessin, je pense que ce n’était pas un grand dessinateur non plus. C’était un scénariste avant tout. Et c’est lui qui m’a mis le pied à l’étrier, je ne l’oublie pas. De manière générale, Greg m’a fait rire plus que quiconque dans la BD.
Fragil : Vous pratiquez souvent l’humour noir ou le premier degré.
Hermann : Oui, j’ai un penchant pour l’humour qui grince ; l’humour gentil, je peux l’apprécier chez des collègues mais je n’ai pas envie de le dessiner ou de l’imaginer d’ailleurs.
Je me targue de refuser des prix de gens qui se sont salis ou compromis dans des marchandages ineptes
Fragil : Les gens ne fonctionnent que par des clichés. Ce qui ressort d’Hermann : c’est qu’il a un sale caractère, il est tout d’une pièce ; à Angoulême, il ne sera jamais récompensé car il ne fait pas l’unanimité.
Hermann : À Angoulême, je sais, par l’intermédiaire de dessinateurs qui ont fait partie du jury que j’ai été systématiquement balayé de la table pour le grand Prix. D’ailleurs, j’ai décidé, depuis longtemps, de refuser les prix à Angoulême. Il y a d’auteurs BD comme Bernard Yslaire et son remarquable album Sambre, qui ont été écarté volontairement du grand Prix au profit d’un auteur plus obscur et vite oublié. C’est pourquoi, je me targue de refuser des prix de gens qui se sont salis ou compromis dans des marchandages ineptes. C’est une décision que j’ai prise il y a longtemps et avec le recul, je tire même une certaine gloire de ne pas avoir reçu de prix à Angoulême. J’ai effectivement un caractère carré. Mais je vous défie de trouver un Festival au cours duquel je me suis montré insupportable ; par contre, je ne dirai pas la même chose de certains organisateurs de festival qui se comportent comme des divas. Ceux-là, on ne parle pas de leurs travers. Moi, je n’ai jamais commis de crasses nulle part. On a voulu construire un personnage désagréable à mon encontre ; mais d’une certaine manière, je m’en fous car comme tout le monde, je suis biodégradable et d’ici quelques années, j’aurai disparu, alors vous savez le regard des autres...
Fragil : Vous avez été nominé pour le grand Prix cette année. Hermann : Oui mais j’ai répondu aux organisateurs que je ne tenais pas à cet honneur, à cette tentative de me réhabiliter car je crois qu’à Angoulême, il voudrait que je me laisse à nouveau séduire pour qu’ils puissent dire : « Ah vous voyez, il nous a craché à la figure depuis des années et maintenant, il nous lèche le cul » eh ben non, j’aime autant qu’ils m’oublient complètement. À Angoulême, il n’y a que les responsables du musée de la BD que je tienne en haute estime mais les autres vous savez... Les prix BD, c’est d’abord un panier de crabes.
Fragil : Votre première série Comanche, le premier album Red Dust date de 1969. C’était presque un story-board cinématographique cet album, avec des plans-séquence, des plans américains, des contre-plongées, des plans généraux...
Hermann : Oui, j’ai toujours procédé par fusion cinématographique ; je vois déjà la scène dans ma tête, j’ai cet avantage. Je n’ai pas besoin de voir de photos de chevaux qui galopent pour les dessiner, je les vois sur l’écran de mon cerveau.
Fragil : Les premiers Comanche se passent à côté des Rocheuses, dans le Wyoming. Vous êtes-vous rendu là-bas ?
Hermann : Je n’y suis jamais allé. Je voyage dans la tête, je n’aime pas trop voyager physiquement. Mais j’avais pas mal de documents sur le Wyoming. C’est une région qui apparaît beaucoup dans les films, les westerns.
Fragil : Est-ce que vos séries seront adaptées, un jour, sur les écrans ?
Hermann : Oui j’ai déjà eu des propositions pour faire du western de la part d’Européens mais vous savez faire du western en Europe... Je sais qu’il y a eu des options pour Jérémiah ; une série TV ayant comme base Jérémiah à Hollywood il y a quelques années qui s’appelait Les survivants. Ils ont enlevé tout le politiquement incorrect et le personnage de Kurdy Malloy était devenu noir, ils voulaient supprimer les casques car ce n’était pas facile de faire bouger les personnages avec un casque sur la tête ; bref, ils avaient tellement modifié les choses que je me demandais même pourquoi ils avaient acheté ces droits, c’était complètement idiot. Je me disais que si ça ratait, ce n’était pas de ma faute et si ça marchait, ce ne sera pas grâce à moi non plus.
Fragil : Vous savez très bien qu’à un moment donné vos séries initiales, elles vous échappent presque.
Hermann : Cela je ne le veux pas. Je ne cherche pas fatalement une réussite commerciale énorme ; une réussite bien plus juteuse, ce ne serait pas plus mal mais ce n’est pas une obsession. Je préfère garder l’originalité de mes séries.
Fragil : Vous vendez combien en moyenne de Comanche et de Jérémiah ?
Hermann : J’en sais trop rien. Les ventes actuelles ont considérablement chuté ; c’est dur pour tout le monde, particulièrement pour les plus jeunes. Moi, si je peux dire, je suis relativement tranquille.
Fragil : La stratégie des grosses maisons d’édition, c’est aussi de compter sur les séries ou les auteurs phares.
Hermann : Oui mais personne n’échappe à la crise vertigineuse. Certaines maisons d’édition ont des catalogues kilométriques et se partagent un gâteau aux tranches de plus en plus fines. Ce n’est pas une bonne stratégie.
Fragil : Ce qui ressort des commentaires sur Jérémiah, c’est que les dessins sont durs, hyperréalistes, reflétant parfaitement les aspérités de ce monde post-apocalyptique. Vous souscrivez ?
Hermann : Oui mais je ne suis pas allé trop loin dans le fantastique et la fantaisie pour cette série. J’ai voulu montrer un monde post-apocalyptique plutôt réaliste ; il n’y a pas tellement de paysages étranges. J’y ai mis des paysages familiers en y rajoutant une certaine insécurité, la piraterie, les violences, l’absence de règles ; écoutez cela existe dans certains pays du Tiers-Monde. La corruption généralisée dans certains pays ; ça me fout la trouille. J’aime bien montrer la méchanceté, la mesquinerie d’énormément de gens.
Fragil : On le voit bien dans les albums de Jérémiah comme La nuit des rapaces, Avé Caesar ou Un cobaye pour l’éternité.
Hermann : Je suis souvent en-dessous de la vérité. Nous sommes des animaux tout court. Égoïstes et violents. J’aime les trognes ou les gueules qui ont bien vécu. Dans une situation d’horreur, il existe des nids, des endroits où les gens peuvent vivre ensemble. Dans les albums si sombres, je pratique une touche d’humour corrosif. C’est l’héritage de Greg. Une manière de faire passer la pilule sinon le public se lasserait.
Fragil : Vous considérez-vous comme un artisan de la BD ?
Hermann : Oui, oui un artisan mais pas un artiste. D’ailleurs, le mot artiste commence à me courir ; tout le monde se considère comme un artiste. Ça me fait assez dégueuler.
Fragil : Dans vos pages, il y a souvent des planches sans aucun dialogue.
Hermann : Dans la mesure où le dessin est assez précis pour raconter ce qui est nécessaire, c’est inutile de surcharger. Inversement lorsque le déroulement du dessin s’avère trop rapide pour le lecteur alors à ce moment-là, on met un peu de dialogues pour le freiner. C’est une chimie tellement particulière la BD, bien plus compliquée que l’on ne pense. Une chimie entre le texte et le dessin.
Fragil : Étiez-vous dans la logique de la BD franco-belge, où lorsque l’on lit la dernière case, il faut captiver le lecteur pour qu’il tourne la page ?
Hermann : Oui, oui c’est une habitude prise par les lecteurs. La fin d’une page devrait être passionnante, c’était un réflexe chez nous, les dessinateurs. Il fallait titiller le lecteur pour qu’il veuille tourner la page, voire attendre le prochain numéro du magazine pour la suite.
Fragil : Avez-vous l’impression d’avoir fait des progrès la-dessus ?
Hermann : Oui mais je crois que je vais mourir un jour sans avoir vu le bout de mes progrès. Je me remets toujours en question ; c’est parfois dangereux de connaître trop bien son métier. Il y a une routine qui s’installe ; à une certaine époque, je dessinais des planches sans aucun dialogue et j’étais fier de cela. Aujourd’hui, cela vient spontanément, je n’y pense plus du tout.
Fragil : On vous a demandé de donner des cours ou des conférences ?
Hermann : Non, et de toute manière, je refuserai. Il m’arrive de recevoir des dessinateurs débutants et je leur consacre une heure. Je leur donne quelques conseils et je peux vous assurer que lorsqu’ils repartent avec leurs croquis, je suis complètement vidé. Souvent, ces dessinateurs ont des petits défauts : soit un dessin trop chiadé soit des détails pas assez travaillés. Il faut enseigner, de manière générale, surtout ce qu’il ne faut pas faire en BD mais il y a tellement de trouvailles à réaliser, le champ est si large. Il faut laisser ces étudiants trouver leurs propres chemins, souvent de traverse. J’ai relu On a tué Wild Bill récemment. Eh bien, j’ai trouvé que le scénario se tenait, qu’il y avait plein de petites trouvailles très rythmées. Cela me rassure car quand je n’ai pas le moral ou suis au bout du rouleau. Certains me disent que j’ai fait des choses pas trop mal. Même si les ventes ne suivent pas trop ; professionnellement, ça tient parfaitement la route.
Fragil : Vous pensez que d’autres auteurs vont reprendre vos séries ? On a l’exemple de Comanche.
Hermann : Vous savez, Jeremiah c’est tellement personnel, je ne crois pas que l’on puisse reprendre ce type de scénario. Même mon fils m’a dit un jour : Jeremiah c’est tellement toi que personne ne pourra reprendre la suite.
Fragil : Des fois, les personnages d’une série survivent même si l’auteur n’est plus là. On le voit avec Alix, Blueberry...
Hermann : Ils survivent graphiquement mais le climat d’une BD, on peut difficilement le restituer. Il y a aussi une part de mystère personnel dans le dessin, difficilement reconstituable.
Fragil : Vous avez été fidèle à bon nombre de maisons d’édition et n’aviez pas envie de créer votre propre maison d’édition ?
Hermann : M’auto éditer ? J’y ai pensé mais cela demande des infrastructures, du temps que je n’ai pas ou plus au détriment du dessin. On entre dans un autre domaine d’exploitation, c’est beaucoup moins excitant que de créer.
Fragil : Êtes-vous surpris par les retours des lecteurs sur vos albums ? Je pense à vos one-shots plus personnels : Missié Vandisandi, Sarajevo-Tango ou même le dernier Lune de guerre ; Liens de sang ?
Hermann : Jean Van Hamme avait ironisé sur les capacités de mon fils à scénariser un album BD. Jean Van Hamme est plus carré dans ses albums que mon fils, où se dégage un univers plus lynchien. Mon fils est bien plus rêveur que Jean, qui est beaucoup plus mathématique et logique dans ses scénarios.
Fragil : Justement Sarajevo-Tango , y-a-t-il des politiques qui vous en ont parlé ?
Hermann : Le seul retour que j’ai eu, c’est le général Michael Rose qui l’a détesté. Ce type était un vrai fils de pute, c’est lui qui avait déclaré que c’était les Bosniaques qui bombardaient eux-mêmes Sarajevo. J’ai même carrément rencontré des militaires ou des casques bleus qui considéraient cet album comme très bien, très véridique.
Fragil : Certains albums de Jérémiah sont très polémiques ; je pense à Afromérica.
Hermann : Oui, il traite du racisme sans aller tout de même vers le fond du sujet. Vous savez, quelque fois, je ne sais pas trop où je vais avec mes scénarios. Un scénario peut me prendre 15 jours ; au-delà, c’est beaucoup trop long.
Fragil : Seriez-vous capable de reprendre un scénario d’un autre ?
Hermann : Je ne sais pas. Il faut laisser mijoter les scénarios.
Fragil : Vous adorez d’autres séries BD ?
Hermann : Oui, même si je ne lis pas trop de BD. Il y en a un qui est à l’opposé de moi graphiquement, c’est Bernard Cosey. Il véhicule un certain type de climat. Ces BD sont très sereines et cela facilité l’intériorité de ces personnages.
Fragil : Certains de vos dessins me font penser à ceux d’André Juillard.
Hermann : Il y a chez Juillard une certaine forme de sérénité que je n’ai pas. Par contre, il m’a dit qu’il aimerait avoir ma fougue dans les dessins. On n’est jamais totalement heureux de ce que l’on fait . Il n’y a que Moebius qui s’est éloigné du style Giraud de départ. Petit-à-petit, ça s’était mis à se rejoindre d’ailleurs, c’est assez étrange non ?
La différence entre Moebius et moi, c’est que je n’ai pas touché à la drogue, ni beaucoup voyagé.
Fragil : À la mort de Moebius, des revues comme Casemate ou DBD lui ont rendu hommage, dont vous. C’est étonnant d’ailleurs comment Jodorowsky était plutôt plus mal aimé que Moebius, alors qu’ils ont eu le même parcours à un moment donné, les mêmes influences (le Mexique, le chamanisme ou les drogues...).
Hermann : Je ne sais pas si Jodorowsky était détesté. La différence entre Moebius et moi, c’est que je n’ai pas touché à la drogue, ni beaucoup voyagé. Moi, j’ai les pieds dans la glaise. Les croyances, très peu pour moi malgré une éducation catholique.
Fragil : Jean Van Hamme disait qu’à partir des années 1980, c’est la BD spécifiquement française qui dynamisait ce secteur. Hermann : Je suis tout à fait d’accord avec ça, on l’a constaté avec le journal Pilote .
Fragil : Avez-vous été contacté par des groupes politiques ?
Hermann : Il y a de très nombreuses années, un nouveau parti belge (plutôt d’extrême-droite) a voulu me contacter. Je me sentais mal à l’aise, quelque chose de pas très sympathique se dégageait de ce parti. J’ai décliné l’offre.
Fragil : Vous êtes Belge, de Walllonie ou de Flandre ?
Hermann : Wallonie. Je suis né près de la frontière germanique, d’un père allemand et d’une mère d’origine française. Notre région a été vraiment sous tutelle allemande pendant de nombreuses années, mais je me sens belge à part entière. Je ne fais pas partie des groupes rattachistes wallons.
Fragil : Le prochain Jérémiah, c’est pour quand ?
Hermann : Il s’appellera Station 16 et je suis en train de travailler sur un album pour Glénat qui se nommera Retour au Congo, une BD au climat spécial.
Propos recueillis par Dominique Vergnes
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