
REPORTAGE GRAND ANGLE
La guimbarde et le sheng remontent le fleuve
Wang Li et Wu Wei proposent une création originale présentée pour la première fois aux Orientales 2012. Un voyage en Chine par la métaphore du fleuve et de deux instruments classiques : la guimbarde et le sheng.
La guimbarde et le Sheng remontent le fleuve from Magazine Fragil on Vimeo.
Resteront des contemplations du paysage ligérien et un échange singulier sur l'éternel rapport entre le sacré et sa monstration
Difficile, pour les musiciens, de revenir sur leur performance aux Orientales. On sent la plus grande des admirations lorsque l’un parle de l’autre, et une sincère subtilité dans la manière de se faufiler entre les questions lorsque l’on évoque des thèmes forts : la nature, la Chine, la guimbarde. Resteront des contemplations du paysage ligérien et un échange singulier sur l’éternel rapport entre le sacré et sa monstration.
Wang Li et Wu Wei, lors de l’interview, viennent de terminer une résidence de 3 jours leur permettant de mettre leur création sur pied. Une création surprenante où l’association de la guimbarde et du sheng permet d’arpenter avec finesse les reliefs parfois réducteurs de la musique traditionnelle. Ici, on invente dans le plus pur respect mais aussi avec la plus grande liberté dans la manière de penser la relation entre musique et instrument traditionnel.
Pour preuve, Wu Wei réside à Berlin et joue avec de nombreux ensembles philharmoniques des pièces contemporaines. Le sheng, souvent associé au son du phénix dans la poésie traditionnelle chinoise, vient accompagner les compositions du répertoire classique.
Wu Wei est reconnu à travers le monde pour interpréter le répertoire classique et contemporain, notamment à Berlin et Los Angeles.
Romain Ledroit
Bloc-Notes
-
«  Chasse fermée  » remporte le prix du public au palmarès d’Univerciné 2013
-
Hellfest 2013 : Fragil prend refuge dans le nid des enfers
-
La 7ème Vague ouvre le bal des festivals
-
Le sculpteur Yonnais Pierre Augustin Marboeuf expose à Nantes pour la première fois
-
Edito du 12 avril 2013 : du fond des abysses