
Retour sur Nantes au Zénith 2009 1/2
Dans les coulisses de Nantes au Zénith
Samedi 14 mars, 13h. La scène du Zénith de Nantes se prépare à recevoir autant de genres musicaux différents que de groupes à son affiche.
Donner l'occasion à un maximum de groupes locaux de monter sur scène.
Permettre aux Nantais de s'approprier leur Zénith.
Groupes et publics : un éclectisme rare
Un multitude de groupes est prévue pour le soir même. Les musiciens accordent leurs instruments, les techniciens du son font leurs réglages, les préparatifs s’accélèrent et chacun se fait sa place sur scène. Car il y a du monde ! Et c’est bien là le but : permettre à un maximum d’artistes aux productions diverses et variées de monter sur scène – presque – tous ensemble.
Par cet éclectisme, l’équipe du Zénith veut attirer un maximum de Nantais, musiciens comme mélomanes, et leur permettre de s’approprier cette salle, habituellement dédiée aux imposants spectacles d’artistes internationaux. Deux leitmotivs qui se rejoignent : “donner l’occasion à un maximum de groupes locaux de monter sur scène”, mais aussi “permettre aux Nantais de s’approprier leur Zénith”.
L’affiche est ainsi particulièrement attrayante, pour jeunes et moins jeunes ; il s’agit de ravir tous les goûts pour intéresser et séduire toutes les générations. Du métal au rock traditionnel en passant par le jazz, le groove, la chanson et l’electro, tout le monde y trouve son compte. Il en va de même pour ce qui est du coût : près de sept heures de musique, pour seulement 7,50€ la place !
Un spectacle pour des familles par des familles
Mélange des genres inédit ? Pas vraiment. Balayer autant de fréquences est certes rare mais tout de même déjà fait. La nouveauté réside en fait dans le regroupement des différents genres représentés en famille, et dans la provocation de rencontre artistiques au sein de ces familles. Chaque famille est composée de plusieurs groupes, groupes qui s’associent eux-même avec plusieurs invités. Les artistes s’entrecroisent et se mêlent.
Deux à trois jours de création sont prévus pour permettre à ces groupes recomposés de faire naître un nouveau spectacle. Plusieurs lieux de répétition sont prévus pour les sept familles à l’affiche cette année. Chacun sa salle : la famille Jazz au Terminal de Saint-Herblain, la chanson à la Salle Paul Fort, l’électro à l’Olympic, les musiques traditionnelles à l’Esplanade de Saint-Sébastien, le groove à la BaraKaSon et le métal, bien évidemment, au Ferrailleur.
Des chansons sont tirées du répertoire de chaque groupe, quelques créations sont répétées, et chacun s’aventure même dans les répertoires des autres familles, pour des reprises… insolites ! La famille Chanson n’hésitera par exemple pas à reprendre le Just a Gigolo de Louis Prima, et la famille Métal quelques créations de Prodigy.
Un concept innovant qui a fait ses preuves
Cette année, Nantes au Zénith fête son troisième anniversaire. Anniversaire d’autant plus important que l’idée de la soirée fut lancée au départ sur le ton de la plaisanterie, lors d’un brainstorming autour des manifestations de l’inauguration du Zénith, en 2006. Mais voilà le Maire de Nantes emballé… La première édition est programmée pour le 2 décembre 2006. Les deux premières versions mobiliseront plus de 15 000 personnes chaque soir.
Cette année, Nantes au Zénith intéressera moins de monde, deux évènements particulièrement mobilisateurs, Ram Dam et Solid’aires, lui faisant concurrence ce week-end-là. Peu importe, les installations et les balances débutent dès 9h samedi matin, les portes s’ouvrent sur une soirée festive et le son bercera les oreilles des spectateurs jusque tard dans la nuit, pour le bonheur des grands et des petits.
Chloé MacKie
Photos : Patrice Molle
Pour en savoir plus :
le site du Zénith de Nantes
le Myspace de Nantes au Zénith
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