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EVENEMENT

Berlingo : Club Ours

Publié le 29 mars 2012

La rédaction de Fragil

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Berlingo, c’est en ce moment et jusqu’àla fin de la semaine àla Fabrique de l’ÃŽle pour des conférences, projections, ateliers et concerts sur ce pan entier de la culture électronique clubbing et alternative.

Si la mode est à l’orange, le printemps est à l’Ours. Nous ne saurions dire si l’initiative vient de Berlingo, mais dans tous les cas, vous le retrouverez sur tous les bons flys du moment, citons-en 3 : le concert de BOOZE, l’affiche du FUN Festival et, Ours parmi les Ours, le festival Berlingo.

Commencé hier par la projection de Berlin Calling, hommage aux nuits berlinoises et à la drogue de synthèse. On suit le transfuge cinématographique de Paul Kalkbrenner, Dj Ickarus le bien nommé, dans la composition chaotique et très personnelle de son nouvel album qui le mènera jusqu’au club très privé du home-studio en hôpital psychiatrique. La morale du film : un dealer réglo, ça n’a pas de prix. Et pour tout le reste…

Berlingo : le programme

Bref, revenons au sujet qui nous anime : le festival Berlingo qui s’inscrit dans la dynamique des semaines thématiques de la Fabrique. Coup de cœur, évidemment, pour cette capitale électronique et délurée (surtout le dimanche devant le feu 25) qui se concrétise par des projections, des ateliers, des conférences et évidemment, la présence de quelques fins limiers des platines.

C’est donc pour cela que Fragil vous ramènera un carnet de festival embarqué de Berlingo. Et qu’on vous recommande d’y aller, ne serait-ce pour faire un after techno berlinoise sans curry wurst ni Berliner à la main, et pour se sentir rebondir sur les basses minimal-techno-house de Sascha Funke et toute la jeune garde berlinoise. Une scène ne se reconnaît pas qu’à quelques grands noms, mais à un vivier hors-pair d’artistes tous plus doués les uns que les autres qui font, et espérons le feront - malgré les changements politiques envers les squats et l’ignoble Mediaspree - de Berlin cette place si singulière en Europe. Et là, c’est à Nantes.

La rédaction de Fragil

De la belle peinture au Lieu Unique

Publié le 29 mars 2012

Delphine Blanchard

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Il paraît donc que la peinture est derrière nous ? Non, en voyant l’exposition du Lieu Unique, "La belle peinture est derrière nous" (présentée jusqu’au 13 mai), il semblerait que les 25 artistes exposés mettent àmal ce présupposé.

Le projet qui a vu le jour en 2010 à Istanbul puis qui s’est déplacé à Ankara en 2011 (et qui filera à Los Angeles après Nantes) est entièrement consacré à des œuvres picturales. Âgés de 25 à 45 ans, tous ces artistes ont en commun de réinventer ce médium à l’aune de thématiques contemporaines, tous sont tentés par la figuration. Alors qu’il y a 10 ans, on annonçait la mort de la peinture, celle-ci revient en force !

Couleurs flashy en mode RVB, représentations du nu, œuvres sombres mais hautement symboliques… Les sujets sont pluriels, les techniques variées et les intentions complémentaires.

À découvrir de toute urgence : l’installation de Jérôme Zonder. Oui, vous avez bien lu "installation" car, non, la peinture ne se cantonne pas au cadre formaté du tableau sur sa cimaise. L’artiste propose de marcher sur ses peintures à l’encre de Chine, des corps nus, des corps mutilés comme un grand charnier de corps. Un pied de nez à "la belle peinture", une façon de la désacraliser. Une invitation à "entrer" dans l’œuvre et à se faire ainsi personnage.

Ensuite, laissez-vous interpeller par la clown triste d’Axel Pahlavi. Le modèle c’est sa compagne, Florence Obrecht, torse nu, échevelée et les yeux cernés. Grimée en clown, le regard triste, on entre dans l’intimité du couple et sa peinture nous raconte une histoire, certes mélancolique, mais surtout tellement belle.

La toile de Stéphane Pencreac’h est également à retenir. Son peintre à l’atelier, très moderne dans le traitement pictural (collages qui donnent un curieux effet 3D) n’est pas sans rappeler les compositions des maîtres du passé. Courbet n’aurait sans doute pas démenti une filiation certaine.

Citons également Ronan Barrot, Damien Cadio, Youcef Korichi, Marlène Mocquet, Audrey Nervi… Non, la belle peinture n’est pas derrière nous et les artistes regardent l’avenir droit dans les yeux pour nous livrer des œuvres d’une force rare.

Delphine Blanchard

Découverte

Genetic world : Arbutus Records

Publié le 27 mars 2012

Electrik Moon

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Montréal une ville qui, par sa culture, son climat et son histoire a toujours réussi ànous offrir un pur melting-pot artistique de Bran Van 3000 àArcade Fire, la diversité a toujours fait partie de sa marque de fabrique. Nous découvrons la brà»lante compilation « Various artists Montréal Compilation  », prisme hipster et hippie des années 10.

A Montréal, on cherche encore la place de l’anglais dans le français et inversement.

Tête à claques

Certains journaux poussent le vice jusqu’à éditer des pages avec des articles en français et en anglais côte à côte (sans traduction). Montréal excelle dans l’art de marier les genres. Curieusement en France les artistes Québécois dont on fait souvent référence sont très clichés, alors que cette province francophone a toujours su, au contraire, nous apporter un panel culturel au-dessus des images préconçues. Sans transition, nous passons à notre sujet du jour. Un joli bordel créatif et culturel. ARBUTUS RECORDS, cette communauté artistique basée à Montréal se distingue par son ouverture sur l’espace.

United, peace and artistique projet

Surprenant par leur approche musicale qui colle au style de leur clip. Des toys caméra, des toys instruments, on imagine un nouveau mouvement hippie orienté multimédia, allant au-delà du cinéma, de la musique et de la littérature. Le nombre de production d’Arbutus réalisé en 3 ans est tout simplement hallucinant. Grimes, la petite protégée du collectif ; elle est la petite bête qui monte a Montréal, l’ensemble de la presse mondiale spécialisée s’intéresse de très près à cette nouvelle comète.

Une compile sous le nom de "Montréal Compilation Vólume I" est dispo, rafraîchissante et convaincante. Arbutus dispose d’un vivier impressionnant de talents. Arbutus Records c’est aussi un label sous le nom de « Movie star », dédié aux Side Projects. Le collectif affiche des valeurs portées sur l’amitié et la collaboration. On pourrait résumer en langage geek ce label en : Creative Hippie 2.0. Pour les curieux de la culture et des bons plans de Montréal, on vous conseille ce site, le guide indispensable.

Electrik Moon

Merci S.LIOT pour ses bons conseils.

Un autre regard sur le handicap

Publié le 15 mars 2012

Delphine Blanchard

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Les 29, 30 et 31 mars prochains, le Cinémarine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie accueille le festival de cinéma "Un autre regard". Au programme, des films et des rencontres sur l’accessibilité.

Le film "Intouchables" au cinéma, la série à sketch "Vestiaires" sur France 2, le docu réalité "Dans la peau d’un handicapé" sur France 4… Parler du handicap ne fait plus peur. Il en aura fallu du temps ! Même si tout n’est pas encore gagné.

Sous le parrainage et en présence de Sophie Vouzelaud, sacrée première dauphine Miss France en 2007, la première édition du festival de cinéma "Un Autre Regard" a pour objectif de favoriser la visibilité des personnes handicapées, de faire changer le regard sur le handicap, de valoriser les technologies innovantes en matière d’accessibilité des films aux spectateurs en situation de handicap et de contribuer à leur plus large diffusion. Au programme : projections de courts et longs métrages (en avant-première, inédits, oeuvres du patrimoine et grands classiques), en présence de réalisateurs, d’acteurs handicapés, de scénaristes, etc.

Les films en compétition concourent pour le Prix du Public décerné à un long métrage et à un court métrage de la sélection. Côté longs métrages : "Hasta la Vista" de Geoffrey Enthoven, "The hammer" de Oren Kaplan, "Je suis" de Emmanuel Finkiel, "Michel Petrucciani" de Michael Radford et "Porfirio" de Alejandro Landes sont en compétition. Les courts métrages : "Aglaée" de Rudi Rosenberg, "Aquarium" de Bard Rossevold, "Big Mouth" de Henry Darke, "Bocuse" de Stéphanie Pillonca Kervern, "Cul de bouteille" de Jean-Claude Rozec.

Les films sélectionnés présentent au moins une des caractéristiques suivantes : la mise en scène de personnages en situation de handicap ; la présence d’acteur(s) en situation de handicap ; le point de vue d’un auteur-réalisateur en situation de handicap ; une approche cinématographique originale de perceptions sensorielles spécifiques à des personnes en situation de handicap ou l’usage de la langue des signes.

Quelques temps forts :

- Rencontre avec Jacques Richard, réalisateur de L’Orpheline avec en plus un bras en moins vendredi 30 mars à 21h30. En présence également de l’actrice principale, Noémie Merlant.

- Lecture de scénario : lecture publique du scénario du prochain film de Nils Tavernier samedi 31 mars à 14h, menée par deux acteurs, l’un en français parlé, l’autre en langue des signes, en présence de Nils Tavernier. La lecture sera suivie d’un temps d’échange entre l’auteur, le producteur, les acteurs et la salle.

- Projection du documentaire Michel Petrucciani et rencontre avec le réalisateur Michel Radford samedi 31 mars à 19h.

Toutes les projections et rencontres sont gratuites. Un beau festival qui donne l’occasion de poser un autre regard sur les personnes handicapées et de mieux comprendre leur quotidien. Mieux qu’un docu réalité ou qu’une comédie familiale vite oubliée, trois jours pour se questionner, débattre et échanger sur un autre monde, un monde ouvert et accessible à tous.

Plus d’infos sur http://festivalunautreregard.com/

Delphine Blanchard

ÉVÈNEMENT

Médias et quartiers populaires : de l’image àl’imaginaire

Publié le 1er février 2012

Pauline Vermeulen

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Le Magazine Fragil s’associe àla Barakason pour le deuxième Atelier du Débat Démocratique : « Médias et quartiers populaires : de l’image àl’imaginaire  ».

Depuis septembre, l’équipe du magazine Fragil réfléchit à la circulation et la réception de l’information dans les quartiers populaires avec une projection à 2030. Il accompagne également les citoyens dans une démarche d’éducation aux médias via des projets participatifs. Les travaux réalisés montrent ainsi en profondeur les quartiers d’un point de vue de citoyens : constats, témoignages, paroles d’habitants et de professionnels.

Le deuxième Atelier du Débat Démocratique est réalisé en partenariat avec l’AURAN dans le cadre de la démarche « Ma Ville demain, inventons la métropole nantaise en 2030 » avec en prime la venue d’un contributeur éclairé, le sociologue Vincent Goulet, auteur de Médias et classes populaires : les usages ordinaires des informations.

Droit de cité et responsabilité du journaliste

En partant du décalage supposé entre médias et quartiers populaires, l’équipe de Fragil est partie à la rencontre des producteurs et des récepteurs de l’information dans les quartiers populaires.

La production de l’information focalise l’attention des quartiers dans les médias. Le journaliste, transmetteur de l’information est responsable de l’image qui circule sur les quartiers et crée parfois une méfiance des quartiers vis à vis des médias. De la récolte d’information à la production de discours, quelle est la responsabilité sociale du journaliste au contact d’un quartier ?

Futurs acteurs de la société, les jeunes délaissent la presse écrite au profit d’autres mass médias. Au-delà d’un simple outil de communication, ils s’imposent comme un objet de socialisation. Quel est le rapport des jeunes aux médias et son incidence sur son rôle de citoyen ?

En s’emparant d’un nouveaux moyen de participation, des jeunes redonnent du sens à l’information, cassent les représentations pour saisir les réalités socio-économiques du quartier. Fragil ouvre la rédaction à des jeunes, partis à la rencontre de leurs voisins entrepreneurs qui contribuent à changer l’image du quartier en créant à leur façon un lien durable sur le territoire.

Donner la parole aux citoyens sur ce qui ne trouve pas écho dans la presse, c’est aussi la grande mission des coordinateurs des journaux de quartier qui travaillent collectivement avec les habitants pour ne pas réduire le quartier à ses faits divers et mettre en avant ses initiatives associatives et économiques.

C’est une entame de débat. Un moment qui se veut simple, ouvert et participatif, qui interroge, ouvre des perspectives sur sa relation aux quartiers populaires et sa responsabilité en tant que citoyen.

Le deuxième Atelier du Débat Démocratique commence dès maintenant. L’équipe de Fragil affiche à la Une les articles que vous retrouverez début février 2012 dans la gazette : « Médias et quartiers : de l’image à l’imaginaire ». Gazette à lire et à distribuer dans Nantes et ses alentours. Les articles sont là pour susciter la réflexion et seront discutés lors du débat.

Médias et quartiers populaires : de l’image à l’imaginaire dans Ledroit (magazinefragil)

A découvrir sur le web, à retrouver dans la gazette, à discuter lors du débat

Rendez-vous le jeudi 16 février à la Barakason à 20H pour le débat sur l’information dans les quartiers populaires.

Réservation recommandée par téléphone au 02.40.86.37.03 et sur la page Facebook.

La rédaction

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