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CARNET DE BORD

Univerciné au fil des jours : Jour 1

Publié le 16 novembre 2011

Mathilde Colas

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Coups de coeur, larmes éclats de rire... Le festival de cinéma allemand a de quoi émouvoir le spectateur cette année ! L’édition 2011 s’est ouverte sur un drame intime poignant qui a fortement marqué les spectateurs.

Mercredi 9 novembre, 22h13. Un tonnerre d’applaudissements accueille L’amour et rien d’autre (Über uns das All), premier long-métrage de Jan Schomburg. Intimiste et poétique, le film livre une histoire troublante mais lucide sur l’acceptation du deuil. Martha, qui perd son mari brutalement, vit dans le déni en projetant son amour chez un autre homme, au lieu d’accepter la situation et de se reconstruire.

Sur ce thème tragique se déploie un film pourtant plein de légèreté. Le réalisateur, est présent lors de la projection et confie au public : “Je ne pensais pas que le film ferait autant rire. Mais mon idée était effectivement de placer du léger dans le grave.” Le ton du film, à la fois aérien et pesant, perturbe le spectateur, partagé, comme l’héroïne, entre l’insouciance et la tristesse. Ce refus d’accepter la mort qui consume Martha la fait sombrer dans l’absurdité et la folie, même si Jan Schomburg évoque une touche d’espoir à la fin du long-métrage.

Ce genre d’expérience rappelle souvent notre propre vécu, nos propres doutes face aux événements de la vie et de la mort. En quittant la salle du Katorza, on ne peut s’empêcher de se mettre à la place de Martha, en se demandant si une certaine folie n’aurait pas fait son nid en chacun de nous. Le public sort troublé, abasourdi, mais conquis. Le ton est donné : le festival promet de soulever cette année encore beaucoup d’émotions chez les spectateurs.

Mathilde Colas

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM

Rushes àLa Roche

Publié le 23 septembre 2011

Delphine Blanchard

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Ici, pas de tapis rouge et de montée des marches àla sauce cannoise, pas de "chabadabada" façon plage de Deauville, le petit (mais néanmoins international !) festival du film de La Roche-sur-Yon rouvre ses portes du 13 au 18 octobre prochain.

Comme chaque année, 8 films seront en compétition, une carte blanche au FID de Marseille (la bien nommée "Rushes à La Roche") et de nombreux collaborateurs et invités viendront faire escale dans le chef lieu vendéen.

Michel Hazanavicius. Le réalisateur de "OSS 117" viendra présenter son dernier film "The Artist" (qui a valu à Jean Dujardin le prix d’interprétation au dernier festival de Cannes) qui sortira sur les écrans français la veille de l’ouverture du festival. Le cinéaste a concocté une programmation ad hoc des films qui lui sont chers : "La scandaleuse de Berlin" avec Marlène Dietrich, "Victor Victoria" avec Julie Andrews, "Nos héros" d’Ettore Scola… l’occasion de voir ou revoir ces films majeurs dans le paysage cinématographique international.

L’an passé, nous rencontrions Mathieu Amalric, cette année c’est le réalisateur Bertrand Bonello (qui fit tourner Amalric dans le superbe "De la guerre") qui revient à La Roche… Il y a six ans, il avait assisté à la projection du film "Mary" d’Abel Ferrara et l’avait commenté à chaud devant une salle comble. Un exercice difficile qu’il avait réussi avec brio. Il viendra parler de son dernier long-métrage "L’Apollonide. Souvenirs de la maison close" et présentera une programmation de dix films intitulée "Souvenirs d’autres films".

Après le fantasque Abel Ferrara en invité international, le festival accueillera cette année James L. Brooks, grand (mais bien trop méconnu) cinéaste américain. Celui que certains considèrent comme le "maître de la comédie" aura droit, pour la première fois en France, à une grande rétrospective de son œuvre. On pourra ainsi donc revoir "La petite star" avec Nick Nolte ou "Pour le pire et pour le meilleur" avec Jack Nicholson et découvrir son dernier film "Comment savoir" (dont est tiré l’affiche du festival).

Pour découvrir au jour le jour l’intégralité du programme : http://www.fif-85.com/

Mission en Service Civique

Participez àun projet éditorial dans les quartiers

Publié le 16 août 2011

La rédaction de Fragil

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Vous avez entre 16 et 25 ans, vous souhaitez découvrir et participer àla vie d’un média réalisé dans le plus pur style Do It Yourself, militant et ouvert. Vous aimeriez être formé pour effectuer des reportages et accompagner les rédacteurs bénévoles dans la réalisation de leurs projets éditoriaux :

Fragil vous propose de vous engager au sein de l’équipe de Fragil pour participer à un projet éditorial qui associe des jeunes habitant les quartiers populaires des Dervallières et du Breil.

Votre mission : susciter l’expression citoyenne des jeunes, participer et aider à l’animation du groupe de contributeurs bénévoles pour partir à la découverte de l’entreprenariat issu des quartiers.

L’objectif du projet : faire circuler l’information comme on prend le bus, apprendre et porter haut l’engagement citoyen dans cette société des cultures.

Fin des candidatures Jeudi 1er Septembre.

Vous êtes intéressés, téléchargez la fiche de la mission en service civique et contactez la rédaction :

  • par mail à coordinateur(at)fragil.org
  • par téléphone au 02 40 86 37 03.

5ème université d’été franco-allemande Sarrebruck-Nantes

Mettre de l’eau dans son Rhin : l’université d’été planche sur le thème de l’eau

Publié le 22 juin 2011

Nadja Altpeter

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Du 23 au 31 aoà»t 2011, le Centre Culturel Franco-Allemand de Nantes et le Pôle France de l’Université de la Sarre organisent la 5e Université d’été franco-allemande Sarrebruck – Nantes. Ouverte àdes participants français et allemands, elle est symbole de pluridisciplinarité, découverte scientifique et personnelle ainsi que de compétences diversifiées.

Eau, source de vie, source d’énergie, ressource durable ? Cette question et d’autres seront abordées dans le cadre de la 5ème université d’été franco-allemande Sarrebruck-Nantes.

Sous le titre « H2O : Wasser, Leben, Erleben – eau, source, ressource », cette édition portera du 23 au 31 août 2011 sur le rôle de l’eau en tant qu’enjeu majeur du développement durable. L’Université d’été offre aux participants (étudiants avancés, doctorants et post-doctorants) un programme au croisement de différentes disciplines, de l’urbanisme à la communication, en passant par l’environnement et la technologie écologique.

Dans le cadre d’ateliers, de conférences et de séminaires traduits en simultané, ils pourront non seulement élargir leur horizon scientifique, mais également acquérir des savoirs spécialisés ainsi que des compétences sociales, interculturelles et linguistiques. Un programme complémentaire de visites et d’excursions permettra de découvrir ces deux villes jumelées situées sur les bords de la Sarre et de la Loire.

Les inscriptions sont prolongées jusqu’au 29 juillet !

Informations, programme et inscription >> ici.

Contact : Nadja Altpeter, ccfa.stages@orange.fr, 02 40 35 83 25.

AU MUSÉE DE L’ABBAYE SAINTE-CROIX

Eduardo Arroyo et Hervé Télémaque : mano àmano

Publié le 16 juin 2011

Delphine Blanchard

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Du 26 juin au 6 novembre, le musée de l’abbaye Sainte-Croix aux Sables-d’Olonne présente l’exposition "Hervé Télémaque / Eduardo Arroyo : mano àmano - Collages".

Pablo Picasso disait "Pour apprendre quelque chose aux gens, il faut mélanger ce qu’ils connaissent avec ce qu’ils ignorent." En art, on s’inspire de l’un, on est influencé par l’autre, les peintres se croisent, les courants se percutent... On parle souvent de Picasso et Cézanne, de Warhol et Basquiat, de Chaissac et Dubuffet. Beaucoup moins d’Eduardo Arroyo et Hervé Télémaque et pourtant ces deux-là ont pas mal de choses en commun.

Eduardo Arroyo, né en 1937, est espagnol. Il fuit le régime franquiste et arrive à Paris en 1958. Hervé Télémaque, né la même année en Haïti, fait son apprentissage artistique à New York avant de s’installer définitivement en France en 1961. Leur histoire personnelle, marquée par l’exil et le déracinement, influence leur engagement artistique. Les deux hommes se sont rencontrés et croisés au début des années soixante, de loin en loin, au sein du groupe de la Figuration Narrative qui regroupait des artistes autour d’une préoccupation commune : porter un regard critique sur le monde.

Arroyo et Télémaque emploient des motifs, des sujets et des matériaux hétérogènes qu’ils combinent, à la manière d’un collage, sur la toile. Ils empruntent certains de leurs codes et de leurs références au cinéma, à la littérature, à la bande-dessinée, aux magazines ou à la publicité. Ils s’approprient des objets ordinaires ou des rebuts de la société. Et ils mélangent tout cela. Leurs œuvres regorge ainsi de ces "techniques mixtes" favorables au télescopage : collages, papiers collés, assemblages et même combine-paintings pour Télémaque. Le collage leur permet même de questionner la notion de style, qu’il s’agisse de s’en défaire ou au contraire de l’affirmer.

En 2010, le Centre Pompidou à Paris offrait une belle rétrospective à Erro ("Erro, 50 ans de collages"), comparse des deux peintres. Il est dommage que Arroyo et Télémaque n’aient pas droit au même traitement de la part des musées nationaux parisiens. Heureusement, le musée des Sables-d’Olonne a eu la bonne idée de les réunir alors filez voir cette exposition qui mérite le détour.

-  Musée de l’Abbaye Sainte-Croix – Rue de Verdun – 85100 Les Sables d’Olonne. De 13 h à 19 h. Fermé les lundis et jours fériés. Tél. 02 51 32 01 16.

Delphine Blanchard

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