Publié le 29 octobre 2012

Julien Correc

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Jeudi dernier, c’était General Elektriks à de Saint-Nazaire. De quoi réchauffer nos petits corps !

Jeudi 26 Octobre, Le VIP // Saint-Nazaire

La première partie est assurée par le duo de DJs Super Size Mix qui pose habilement un son funky. Une petite primaire d’accrochage pour la suite de la soirée laissant le temps à tous les convives de prendre place dans la salle Nazairienne. Le VIP n’est pas plein à craquer mais nombreux se sont déplacés pour voir General Elektriks.

A peine terminé l’encas, la foule se rapproche de la scène d’un pas assuré. Acclamations à l’arrivée de Hervé Salters alias RV, leader de General Elektriks. Ce dernier prend place au centre de la scène, avec à sa gauche le guitariste Eric Starczan et à droite la basse de Jessie Chaton. La batterie et la MPC sont juste derrière et dos à un mur de plaques lumineuses qui s’allumeront au rythme de la musique.

Le groupe commence immédiatement avec The Spark et tout de suite on remarque une qualité sonore irréprochable. C’est presque dommage de devoir porter des bouchons d’oreilles. Take Back The Instant, second morceau du set, confirme que le concert va être excellent. Le public tape des mains et des pieds tandis que RV danse. Cette danse frénétique presque nerveuse qui tout en conservant ses mains sur ses superbes claviers vintages nous offre un spectacle à la fois amusant et surprenant.

Chaque musicien se défonce sur scène pour notre plus grand plaisir. Ne pas avoir les yeux uniquement braqués sur le frontman, c’est toujours agréable. General Electiks entame Helicopter et ça envoie du lourd juste avant de retomber dans la douceur des titres comme Frost on tour sunglasses, The Genius and the Gangster et Pack up your things.

Jessie Chaton, à la basse, offre quand à lui un déhanché magistral sur David Lynch Moment qui ne laisse pas le public indifférent. Ce grand bonhomme en rouge et noir semble, tout comme RV, être monté sur ressorts. Il s’immobilise à peine lorsqu’il troque sa basse pour un clavier. La bougeotte des artistes se transmet au public. On ne s’arrête que lorsque lever son verre devient périlleux.

Un excellent concert, résultante d’une alchimie parfaite entre jeux de scène, son irréprochable et jeux de lumières parfaitement maitrisés. Un plaisir pour nos oreilles tout autant que pour nos yeux. Le set se termine avec Tu M’intrigues, grattifié d’un solo de batterie impressionnant.

Un premier rappel a lieu : Tomorrow Were Leaving suivit de Mirabelle Pockets puis un second avec Holding down the fort et Bloodshot eyes. En tout, 15 morceaux,extraits des trois albums, auront été joués avec brio dans une ambiance chaleureuse et festive.

Julien C.