Publié le 13 mai 2011

Aurélie Ducert

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"Stehtisch" et "Pfand" ? Zoom sur deux curiosités allemandes àtravers le regard amusé et curieux d’une jeune française, depuis Sarrebruck.

Les "Stehtisch" ou les tables hautes

Que ce soit à l’école ou ici sur le campus, vous remarquerez que les Allemands mangent régulièrement. Pas grand-chose, juste un petit brötchen (petit pain) avec du fromage ou de la charcuterie : ils mangent sur le pouce. Même si on ne prend pas trop le temps, il n’empêche qu’une table ne semble pas être de trop. Vous trouverez alors des "Stehtisch", de hautes tables, sans chaises. À la sortie d’un café, d’une boulangerie, ou encore sur le marché, il est fréquent de voir les clients y boire leur café, manger leur pâtisserie ou encore une soupe ou une saucisse accompagnée d’une sauce au Curry, la fameuse "Curry-Wurst". Alors bon appétit, mais ne traînez pas !

Le "Pfand" ou encore la consigne

"Comment ça ? 3,50 € ? Mais il est marqué que le café coûte 2,50 €, non ? – Oui mais vous avez une consigne – ha… ". Voici la réflexion que l’on peut avoir si on vient d’arriver en Allemagne. Les Français n’ont effectivement pas, ou plus, l’habitude des consignes, alors qu’elles sont monnaie courante ici. Vous les trouverez avant tout sur les bouteilles en plastique et en verre. Il suffit d’un coup d’œil pour voir si votre bouteille est consignée ou non, et ce, grâce à un sigle. Ne vous étonnez donc pas de voir des personnes faire les poubelles avec des sacs remplis de bouteilles. Et oui, 15 centimes par ci, 25 centimes par là et vous avez de quoi prendre au moins un café qui redonnera un peu de baume au cœur.

Autre aspect économique, au-delà de l’aspect écologique, il permet aux petits cafés d’économiser sur le personnel en salle et de ne pas avoir de frais en cas de casse. En effet, la vaisselle, les verres peuvent aussi avoir un "Pfand". Le client se sert au comptoir, s’installe et une fois terminé, débarrassera lui-même sa table en rapportant son verre pour récupérer sa pièce d’un euro, si bien sûr il ne l’a pas cassé en chemin !

Aurélie Ducert