Publié le 25 mai 2010

Sophie Pécaud

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Depuis 2006, le Muséum national d’histoire naturelle de Paris s’est associé àNoé Conservation pour une expérience originale (et pionnière !) de “science participative” : l’Observatoire des papillons de jardins. L’objectif : mettre en place, grâce àla bonne volonté des internautes ayant la chance de disposer d’un jardin ou d’une courette, un réseau de surveillance des espèces communes de ces milieux, afin de suivre l’évolution de leurs populations et de mieux comprendre leurs dynamiques écologiques. L’occasion pour vous d’en apprendre un peu plus sur ces avenants insectes (des clés de détermination simplifiées vous seront fournies), la chance pour le MNHN de disposer de centaines d’observateurs enthousiastes quadrillant un vaste territoire. Peu àpeu, le programme s’est étendu àd’autre groupes biologiques : en plus des papillons, les naturalistes en herbe peuvent désormais contribuer àdes programmes d’observation des populations d’escargots, de bourdons et de coléoptères. Toutes les informations ici.

Fort du succès de ces premières expériences, le MNHN propose aujourd’hui, en partenariat avec l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE), un programme d’observation et de photographie des insectes pollinisateurs, Spipoll. L’objectif est cette fois d’obtenir des données quantitatives sur les insectes pollinisateurs et/ou floricoles de France, en mesurant les variations de leur diversité et de la structure des réseaux de pollinisation sur l’ensemble du territoire métropolitain. Ici, point besoin de disposer d’un jardin. Tout ce dont vous devrez vous munir, c’est d’un appareil-photo numérique, d’une envie irrésistible de parcourir rues, parcs et bois… et d’un peu de patience ! Toutes les informations ici ; le protocole d’observation détaillé .