Publié le 14 mars 2009

Alexis Annaix

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La 19ème édition du festival du Cinéma Espagnol de Nantes est lancée ! Lors de ce moment de découverte de tous les cinémas espagnols, des œuvres d’auteur aux grosses productions, retrouvez l’éclectisme et de la jeunesse de ce cinéma, jusqu’au 24 mars, date de clôture du festival.

La Catalogne est « l’invitée d’honneur » de cette édition : les spectateurs nantais pourront juger du dynamisme du cinéma catalan, dont l’un des principaux représentants, Josep Maixenchs sera présent en qualité de directeur de l’Ecole Supérieur de Cinéma et d’Audiovisuel de Catalogne. Les spectateurs (re)découvriront également Barcelone, à la fois ville de cinéma et lieu d’inspiration de nombreux réalisateurs, espagnols et étrangers. A noter également que les régions de l’Aragon et du Pays Basque seront aussi représentées.

Cette année, le festival rend hommage à l’actrice Maribel Verdu, l’une des étoiles du cinéma espagnol et lui consacre une rétrospective. Grand espoir du cinéma dans les années 80, Maribel Verdu a su confirmer son talent et a collaboré avec des réalisateurs reconnus tels que Guillermo del Toro . Récemment, elle a achevé le tournage de Tetro de Francis Ford Coppola qui sortira cette année.

Affiche cine espagnol 2009

Les films projetés constituent, comme chaque année, différents cycles : Crises, ruptures et intégrations, une réflexion sur l’exil et les frontières ou encore Réalités et défense des libertés fondamentales.

Le cycle Cinéma et travail de mémoires, reviendra sur la Guerre Civile Espagnole : le réalisateur Albert Solé croise ainsi histoire personnelle et Histoire nationale en fouillant la mémoire de sa famille dans Bucarest, La mémoire perdue, récompensé par le Goya 2009 du meilleur documentaire. Javier Camino, réalisateur du Long Hiver, a choisi la fiction pour évoquer la période la plus sombre de l’ histoire de son pays.

L’Eglise sera également au centre des débats avec la projection de Camino, film sur l’Opus Dei, ou de la La Buena Nueva d’Helena Taberna, qui raconte l’histoire, basée sur des faits réels, d’un prêtre refusant le silence de ses supérieurs face aux violences perpétrées par les franquistes. Le film est également en compétition pour le prix du public, le prix jeune et le prix du jury.

La Question basque à l’écran bouleversera les écrans nantais, portée entre autres, par le film réaliste et « coup de poing » de Jaime Rosales, Un tir dans la tête, également en compétition.

Enfin, des expositions sont organisées « Autour du festival » : Le Mexique photographié par Luis Buñuel et Les étoiles du cinéma espagnol, photographiées par Jeronimo Alvárez, mêleront la photographie au cinéma.

Alexis Annaix

Le programme complet du Festival

Le Katorza cinéma d’art et essai de Nantes.