Présentation
Alex de la Iglesia
Chus Gutiérrez
Enrique Urbizu
Fernando Trueba

Des cinéastes espagnols écrivent, réalisent et produisent leur film eux-mêmes, pour être libre et surtout par nécessité. Des portraits de réalisateurs exigeants, en lutte contre l’uniformisation qui sévit sur les écrans en Espagne. Quatre rencontres lors de la treizième édition du festival du film espagnol de Nantes.

Alex de la Iglesia est un cinéaste culte, adoré par un public fidèle dans le monde entier pour ses œuvres décalées. Ses délires pelliculesques sortent tout droit d’un imaginaire cultivé par les séries télévisées, les films d’aventures, la science fiction. Découverte d’un trublion dans le paysage cinématographique espagnol pour ses goûts immodérés d’un certain cinéma d’Hollywood.

Chus Gutiérrez s’accroche au cinéma social. Résolument pas documentaire, sa dernière réalisation laisse néanmoins transparaître une réalité sociale. Au sud de l’Andalousie, des vagues d’émigrants s’échouent sur la côte à la recherche d’une vie meilleure. Sa caméra saisit la peur de l’autre et de ses différences.

Une silhouette sombre et solitaire, le regard plongé dans son café noir. Enrique Urbizu, basque, est un réalisateur pur et incorruptible. Il explore inlassablement l’univers du thriller sous fond de corruption, mafias, argent sale et petits trafics en tout genre.

Si Fernando Trueba est moins connu qu’Almodovar, il fut le premier à jeter les bases d’un cinéma espagnol inventif et fécond. Après trois portraits de réalisateurs atypiques, le réalisateur livre une réflexion citoyenne sur l’état du cinéma espagnol. L’occasion de revenir sur les difficultés de produire des films exigeants à l’heure de l’uniformisation.

Le festival du film espagnol de Nantes : www.cinespagnol-nantes.com

articles et entretiens | Pascal Couffin, Clara Dubart

Numéro 3

Cinéastes espagnols

L’uniformisation ronge inexorablement les écrans espagnols. Une poignée de cinéastes résiste et semble croire qu’un autre cinéma est possible. Quelques portraits brossés à coup de griffes pour dénoncer l’état du monde...

De l'art illégal

Vous triez le plastique, le verre et le papier dans vos poubelles, vous remettez vos boîtes de médicaments entamées à votre pharmacien et vous cédez vos vieilles fringues aux plus nécessiteux. Mais que faites-vous des vieux tubes de votre discothèque ? Rien ! parce que c'est illégal...

Room 204, odd mountain trio

Bercés tout jeune avec la musique de Chicago, de jeunes nantais ont eu envie d’empoigner guitares, batteries... pour interpréter leur version du “Post Rock”. Rencontre avec les Room 204 et les odd mountain trio.

Vega | Nuits étoilées

Jeff Parker, guitariste de Tortoise, Michael Zerang, percusionniste et Bernard Santacruz à la contrebasse. Quand trois grands improvisateurs décident de jouer ensemble, cela donne quelques concerts éphémères qui brillent dans nos nuits les plus bleues.

La Rumeur | Rumeur et virus

Les quatre membres de La Rumeur posent les mots comme ils poseraient des bombes et remettent le hip-hop sur le droit chemin. Loin du strass et des paillettes du “ rap business ”, La Rumeur prône le retour au verbe et au message. Leur souhait : “ propager le virus du doute, de la critique et du cocktail molotov ”.

L'esprit Punk

Au milieu des années 1970, une partie de la jeunesse mondiale exprime dans un mouvement musical qui se fera appeler « Punk » sa haine contre la société bourgeoise. Promouvant la destruction, le punk bouleverse l’histoire du rock.